Pour connaître la disponibilité d’une œuvre contactez le service action culturelle de la ville du Kremlin-Bicêtre par courriel à artotheque@ville-kremlin-bicetre.fr
Clément Herrmann est un artiste peintre, illustrateur et muraliste, étudiant en graphisme au moment de la réalisation de l’oeuvre. Entre ses projets professionnels et ses études au sein de l’EPSAA, le jeune artiste développe déjà une création artistique sous plusieurs formats et techniques afin de partager ses émotions. Il peint avec l’idée de retenir un moment dans le temps et de graver des étapes de sa vie, ce qui lui fait également apprécier ses erreurs. Il a notamment réalisé pour la ville du Kremlin-Bicêtre une fresque de 13 mètres de haut sur la façade de l’école Pierre Brossolette. Aujourd’hui, il souhaite faire évoluer sa technique de portraitiste en intervenant en extérieur, par exemple.
C’est le cas de cette œuvre faite pendant les manifestations de mars 2023 contre la réforme des retraites, lorsque les poubelles n’étaient pas ramassées par les éboueurs en grève. Clément Herrmann dessine alors sur l’un de ces tas de poubelles abandonnés en pleine rue. Il s’inspire beaucoup de Bisk et Bordalo II dans le domaine de l’art de la récupération. Il confie que cette œuvre est le fruit d’un coup de tête et d’une envie de se défier : c’était, pour lui, une expérimentation totale qui l’a obsédé toute la semaine précédant sa réalisation. C’est une de ses premières œuvres en volume dont il se sent fier. Plutôt timide, il avait toutefois du mal à se sentir observé lorsque les nombreux passants ne distinguaient pas encore de résultat et qu’ils se demandaient ce qu’il faisait là, accroupi au sol en manipulant les sacs.
Chloé Signès est une photographe autodidacte de 27 ans. Elle manie l’appareil photo dès l’adolescence, un médium dont elle s’empare avidement et qui devient un moyen d’expression, de capture pour tous les instants un peu trop fuyants mais précieux. Chloé Signès fait également des études de communication, de sociologie et de théâtre. Influencée par ces champs de recherche, sa pratique tourne autour d’une réflexion sur le fonctionnement humain qu’elle tente de mettre en scène.
L’Étreinte est issue de la série « Ces masques que nous portons », série de 9 photocollages réalisés entre 2020 et 2021, mêlant photographie numérique et peinture acrylique et dont l’assemblage est réalisé numériquement. Ce travail cherche à représenter nos émotions telles qu’elles pourraient apparaître si elles sortaient littéralement de nos corps. Si chaque photocollage est une représentation photographique et plastique cherchant la libre interprétation du spectateur, L’Étreinte suggère toutefois la réconciliation avec soi, la consolation intérieure et l’acception véritable de ce que l’on est.
Photographe amateur, Nicolas Pecqueux aime observer et immortaliser le monde qui l’entoure, sa beauté, ses mystères et ses incohérences.
Il apprécie tout particulièrement les grands espaces, vides de préférence, mais affectionne également les paysages urbains dans toute leur complexité.
Cette photographie a été prise dans une rue de Prague en République tchèque, dans le quartier du Château.
Photographe amateur, Nicolas Pecqueux aime observer et immortaliser le monde qui l’entoure, sa beauté, ses mystères et ses incohérences.
Il apprécie tout particulièrement les grands espaces, vides de préférence, mais affectionne également les paysages urbains dans toute leur complexité.
Cette photographie d’un passage au cœur de Sarajevo en Bosnie-Herzégovine a été prise dans le cadre d’un reportage photo “20 ans après la guerre”.
Claire de Molennaar est née et vit à Lens, dans le Pas-de-Calais. La photographie l’accompagne depuis très longtemps. Elle la pratique et l’étudie, son histoire et ses artistes l’emportent. Elle aime la démarche dans laquelle elle entre quand elle est derrière son appareil. Le noir et blanc est une façon pour elle d’harmoniser le monde, tout en cherchant des spécificités via la lumière. Elle aime les contrastes forts, les peaux laiteuses et le quotidien qui devient surprenant.
Auteur photographe, Helder Vinagre débute la photographie en 1978. Venu à la photographie de rue après une rencontre avec Robert Doisneau, il fonde le collectif Regards Parisiens constitué d’amis photographes ayant la même passion de la photographie de rue. Il expose ses photographies aussi bien avec les autres membres du collectif qu’à titre personnel. Il s’intéresse également au paysage urbain dont il recherche les points de lumière régulièrement dans le jour naissant urbain.
Auteur photographe, Helder Vinagre débute la photographie en 1978. Venu à la photographie de rue après une rencontre avec Robert Doisneau, il fonde le collectif Regards Parisiens constitué d’amis photographes ayant la même passion de la photographie de rue. Il expose ses photographies aussi bien avec les autres membres du collectif qu’à titre personnel. Il s’intéresse également au paysage urbain dont il recherche les points de lumière régulièrement dans le jour naissant urbain.
Auteur photographe, Helder Vinagre débute la photographie en 1978. Venu à la photographie de rue après une rencontre avec Robert Doisneau, il fonde le collectif Regards Parisiens constitué d’amis photographes ayant la même passion de la photographie de rue. Il expose ses photographies aussi bien avec les autres membres du collectif qu’à titre personnel. Il s’intéresse également au paysage urbain dont il recherche les points de lumière régulièrement dans le jour naissant urbain.
Kremlinois depuis sa plus tendre enfance, Réno Violo a décidé il y a près de 20 ans de vivre de sa passion ; la photographie. Bien que spécialisé dans le portrait, le reportage événementiel et le corporate à titre professionnel, il aime aussi capturer paysages, scènes de rue ou documenter ses voyages à titre personnel.
Cette œuvre ci-présente a été prise au Kremlin-Bicetre, Place Jean-Baptiste Clément. Elle représente de manière graphique et insolite les façades respectives de l’emblématique médiathèque l’Echo et de l’immeuble seventies y faisant face avenue de Fontainebleau, avec une perspective et un cadrage inédits. Elle reflète l’évolution architecturale d’une ville toujours en mouvement et qui se réinvente sans cesse.
Diplômé de Penninghen, Thomas co-fonde à sa sortie d’école Dimanche Studio et Papier Magazine, première revue haut de gamme consacrée à l’illustration contemporaine. Après une année passée comme directeur artistique du pôle vidéo chez My Little Paris, il revient à Penninghen enseigner la photographie et la direction artistique. En 2017 il réalise le long métrage documentaire « Immergées », sur l’équipe de France de natation artistique et son parcours aux JO de Rio. Thomas organise également des ateliers photographiques. Sa pratique photographique mêle le reportage, le sport, l’art et la mode.
Cette œuvre est la première d’une série intitulée « Soif », sur notre rapport ambivalent à l’eau. L’œuvre finale est un diptyque, composé d’une vingtaine d’images individuelles. Le format, l’ambiance et les poses sont des références explicites aux tableaux mythologiques et religieux des 18ème et 19ème siècle. De loin, l’œuvre paraît reposante et calme, mais à y regarder de plus près, on découvre dans sa partie inférieure des tensions et des luttes. Notre rapport à l’eau est celui de dépendance et de gaspillage, de plaisir et de mort, d’abus et de vitalité.
Né en 1987 à Paris, Alex Bonnemaison est membre de l’agence Hans Lucas et collabore avec la presse, les institutions, les associations et les entreprises depuis 2012. Photographe indépendant basé à Paris, il est spécialisé dans le reportage et le portrait.
Cette photographie représente un touareg dans l’Adrar (tirage 1/5). Le photographe nous invite à ralentir et à sortir de notre bulle, le temps d’un instant, pour éprouver à nouveau un sentiment de liberté mis à mal ces derniers temps. Tel un instant suspendu qui aspire à lever le pied et avoir plus de profondeur de champs dans nos vies alors même qu’on se trouve dans un tourbillon frénétique de production d’images.
Maggy Dago est une artiste kremlinoise franco-ivoirienne, féministe, activiste, photographe et consultante en informatique.Son travail de photographie se laisse guider par deux valeurs fondamentales qui sont la recherche nécessaire d’authenticité et de justice.
Maggy Dago aime partager sa vision du monde mais elle aime avant tout faire ressortir chez les gens ce qu’elle trouve de plus humain, de plus beau et de plus authentique. Elle aime quand les individus sont capables de montrer à la fois leurs vulnérabilités et leurs forces sans tabou. Sans qu’ils aient l’impression de faire quelque chose de valorisant ou au contraire de dévalorisant. Elle aime quand les gens ne craignent pas d’être jugés. C’est ce qu’elle aime photographier : l’humain dans son entièreté, la plus simple et la plus touchante.
Ce portrait fait partie de la série Fragments, une série qui rend hommage aux femmes noires et métisses. Dans cette série photographique, des femmes noires s’expriment, les audios sont à écouter sur le site de l’artiste.
De nature curieuse et passionnée, scientifique de formation et sensible à l’art sous toutes ses formes, la photographie est devenue un moyen incontournable pour exprimer ce que Benjamin Beaufils ressent et pour mieux se (re)connaître à travers elle. Fasciné par l’architecture urbaine, sa recherche photographique couvre tout type de constructions dans l’espace public et paysages suburbains qui souvent ne sont pas remarqués ou mis en valeur par l’observateur occasionnel. Son approche photographique met l’accent sur l’esthétique minimaliste où se confrontent formes et lignes, textures et couleurs. Maîtriser toutes ces informations dans une image, la réduire à l’essentiel sans oublier l’interaction de l’architecture avec tous les éléments de son environnement, telle est son intention photographique.
Ce tryptique de photos est issue d’une série prise au Kremlin-Bicêtre, dont l’objectif principal était de revenir à l’essentiel par une épuration de la composition et une simplification du langage visuel sans pour autant renoncer à l’histoire véhiculée par l’image. Une histoire qui ne peut s’écrire qu’avec l’aide de l’imagination de chacun, et qui sera donc différente d’une personne à une autre !
Né en 1991 à Amiens, David Décamps débute la photographie en 2013 alors qu’il vit à Palisades, village situé à quelques kilomètres au nord de New-York (États-Unis). Autodidacte, et adepte de photographie de rue, il se démarque par sa vision de l’art profondément humaine et résolument optimiste. Avec bienveillance et finesse, ses œuvres révèlent les détails oubliés de la vie, redonnant ainsi goût à l’émerveillement parfois perdu au sein d’un quotidien laissant peu de place à l’attention. David Décamps est également illustrateur.
Cette photographie en noir et blanc représente un homme marchant de profil devant un building New-Yorkais.
Tirage 1/30.
Inanis est un photographe kremlinois de 36 ans. Si son travail au quotidien s’articule toujours autour de l’humain dans ses portraits ou ses reportages, ses recherches artistiques ont souvent pour thème l’histoire : comme celle de la famille dans le cadre de son projet #génétique ou la grande Histoire avec son projet hommage au passé de la ville du Kremlin-Bicêtre.
C’est lors d’un projet nommé Dans Quel Monde Je Suis en 2015 que l’œuvre Port de Concarneau a été photographiée par Inanis. Ce projet était un Tour de France sur six mois, réalisé en Renault 4L et avait pour but d’aller à la rencontre des français. Ainsi chaque soir, il s’agissait de frapper à la porte d’inconnus, de leur demander le logement pour un soir, d’échanger avec eux et de réaliser leur portrait. Par extension, le projet a également permis de traverser les merveilleux paysages de l’hexagone.
Port de Concarneau est une œuvre qui au-delà de son premier regard esthétique souhaite questionner sur l’écologie. Non, il ne s’agit pas d’une vue du ciel d’un paysage naturel, mais d’une vue depuis le quai d’un rejet d’huile d’un chalutier dégradant l’eau du port.
Tirage 1/3
Photographe professionnel depuis 2010, le parcours d’Inanis est tout sauf linéaire. A celui qu’on disait “artiste” durant l’adolescence, il fallut près de deux décennies avant que ce passionné de peinture trouve enfin sa voie après des études dans les sciences, la gestion et la communication. Et c’est alors qu’il s’apprêtait à abandonner la photographie pour changer de carrière que #mythologies est né. Le projet est une déclaration d’amour à l’histoire de l’art. La photographie n’est qu’un médium, il est ici question de peinture, de sculpture ou même de gravure, le tout ancré dans des questions contemporaines.
Cette oeuvre est une collaboration avec la peintre Pauline Nyrrls, qui est aussi modèle pour cette photographie. Danaé (V1, 2023) est inspirée du mythe antique de cette princesse grecque, prisonnière d’une tour par son père, et qui est visitée par Zeus, sous la forme d’une pluie d’or. De cette union naît le héros Persée.
L’œuvre suit le cycle Hommage à Klimt débuté par Inanis en 2022 avec Judith & Holopherne (2022), le Baiser (2023) et qui se terminera avec Pallas Athéna. Le doré étant une partie importante dans ce cycle, l’ajout de feuille d’or apporte ce que l’impression photographique ne peut apporter. La version de Danaé par Inanis se différencie légèrement de la version de Klimt dans le sens où avec le voile et la pose en fœtus est évoqué la grossesse du personnage et sa future maternité, plutôt que la sexualité et le plaisir. Il existe une seconde version de cette oeuvre, avec une pluie différente toujours appliquée par Pauline Nyrrls.
Fabrice Mercier découvre la photographie dans son enfance. Il acquiert son premier appareil photo, un Kodak, vers l’âge de 10 ans, et l’utilise une dizaine d’année, jusqu’à l’achat d’un Reflex. Il passe naturellement au numérique dans les années 2000. Sur les conseils d’un ami, il s’inscrit sur un forum, ce qui lui permet de découvrir différents styles de photographie et de rencontrer d’autres personnes passionnées. Il se décide sur la photographie de rue, la proximité de Paris y est pour quelque chose. Il commence à photographier avec un objectif 70-300mm, qui lui parait plus sécurisant car loin du sujet. Il passe ensuite au 18-55mm, objectif qui se révèle plus approprié et qui lui permet d’approcher les gens, de leur parler, d’échanger avec eux, lui donnant le sentiment de les faire participer à la photographie.
Ce qui intéresse le plus Fabrice Mercier dans la photo de rue est d’immortaliser les tranches de vies de chacun d’entre nous, ces moments si particuliers qui font le charme d’une époque et que l’on regarde avec nostalgie quelques années après.
Cette photographie Jeux de neige date de 2013 et représente l’insouciance, la bonne humeur et la spontanéité. Lors d’une exposition de cette photographie, une dame âgée la regardant avec attention dit à l’artiste : « Je cherche mon fils, il était scout lorsque nous habitions dans le quartier dans les années 70. » C’est depuis ce jour que Fabrice Mercier a compris ce qu’était une photographie intemporelle.
Dessinateur projeteur de métier, Jean-Louis Maskali s’est pris de passion pour l’art du photomontage. Créant ses œuvres à l’aide de ses propres clichés mais aussi de fragments dérobés sur Internet, il cherche à éveiller les consciences autant qu’à divertir. Avec lui, au travers d’une vision très souvent pessimiste de l’avenir, le spectateur voyage dans le temps et l’espace vers un futur plus ou moins proche. Il pénètre dans des univers décalés où des lieux bien connus se déclinent en d’étranges et surprenantes scènes. Les grands problèmes de notre époque, les thématiques qui agitent l’air du temps (dérèglement climatique, mutations géopolitiques, démocratie, droits de l’homme, progrès technologiques effrénés…) interpellent le spectateur dans des mises en scène où, non sans humour, la bêtise des hommes et la face cachée souvent peu reluisante des individus se conjuguent avec les vicissitudes humaines. Les œuvres de Jean-Louis Maskali peuvent être vues comme de simples illustrations d’épopées romanesques dont on peut se plaire à imaginer la suite ou les antécédents, mais l’invitation à la réflexion sur leur sens profond est évidemment à la base de leur création. Jean-Louis Maskali a exposé ses photomontages à Djibouti en 2019, puis au Kremlin-Bicêtre en 2021 et 2023.
À propos de son œuvre La menace qui monte (Assemblée nationale) – photomontage opus 97 (N° 11 de la série Dans le ciel de Paris), Jean-Louis Maskali nous dit :
« Il y avait un grand ciel bleu quand j’ai pris cette photo devant l’entrée de l’Assemblée nationale. Le drapeau, l’horloge, le bâtiment : tout était impeccable et resplendissant. Comment l’idée de cette image a-t-elle pu se former ? Pour ma série Dans le ciel de Paris, après avoir expédié dans les nues tout un bric-à-brac aérien plus ou moins saugrenu, allant du missile clinquant au vaisseau extraterrestre en passant par l’astéroïde et la sorcière en folie sur son balai, j’avais encore en réserve dans mon sac à malice les cloches de Pâques et les ptérodactyles affamés. J’ai choisi ces derniers. J’en ai placé un, puis quelques autres… Ils se sont mis à tourner autour du drapeau que j’ai moi-même déchiré — à moins que ce ne soit eux. Alors la symbolique m’est apparue. C’était à l’époque de la réforme des retraites et du passage en force de la loi grâce à l’article 49.3. Il ne me restait plus qu’à changer ce ciel trop pur en nuées lourdes de menaces… Sale temps pour la démocratie ! »
Né en 1960, dessinateur projeteur de métier, Jean-Louis Maskali s’est pris de passion depuis quelques années pour l’art du photomontage. Créant ses œuvres à l’aide de ses propres clichés mais aussi, et surtout, de fragments chinés sur Internet, il cherche à éveiller les consciences tout autant qu’à divertir.
Il présente dans cette œuvre la station de métro du Kremlin-Bicêtre sous un jour nouveau. Il raconte que l’idée lui est venue à force de passer devant cette station de la ligne 7, un arrêt dont il contemple le mur, sa faïence vermillon et le contraste avec son grand panneau bleu, convaincu que l’idée de travailler avec cette station le mènerait à passer en imaginaire vers les steppes de l’est. Le nom Kremlin-Bicêtre le mène alors de rêverie en rêverie ; l’actualité du mois de janvier 2022 et les tensions déjà grandissantes entre la Russie et l’Ukraine lui donnent l’étincelle. Jean-Louis Maskali songe alors à l’Occupation et aux panneaux allemands dans les rues de Paris :
« Je songeai à l’annexion d’un pays par un autre pays, à l’assimilation forcée de la culture de l’envahisseur, aux Romains, aux Gaulois, à l’alliance franco-russe, à la campagne de Russie, à Moscou, au Kremlin et à saint Basile, à la vodka et à Prokofiev, et à bien d’autres choses encore. Je mis tout cela dans un shaker, j’agitai… »
Une première version de l’œuvre Station Kremlin-Bicêtre est publiée le 20 février 2022 sur les réseaux sociaux de l’artiste ; quatre jours plus tard, le président Poutine ordonnait l’attaque de l’Ukraine. La petite phrase flottant en haut de l’image, comme une fumée, est un clin d’œil à la fameuse eau-forte de Goya « El sueño de la razón produce monstruos » : le rêve de la raison produit des monstres.
Isabelle Emery aurait pu naître à l’époque de Botticelli, écouter Allegri ou Palestrina. En ce temps-là, le contact avec la nature était sans doute si présent dans le quotidien de chacun qu’il n’était pas nécessaire de l’exprimer. Isabelle Emery est née à Paris en 1962, sous le regard poétique, fantaisiste et exigeant de ses parents. La beauté et la force de la nature sont venues aiguiser son regard et sa sensibilité. Autodidacte, elle ne se considère pas comme une photographe et préfère y accoler le terme de plasticienne. Avec beaucoup de patience et de minutie, comme une artiste peintre, elle modèle ses photos à la recherche de ses premières émotions. Cette exploration artistique évolue dans un univers intemporel et la mène dans un espace de liberté, poétique, sauvage et respectueux.
Dans la continuité de son travail, le collage photo Face à face est un jeu de miroir suspendu hors du temps. Isabelle Emery a la certitude de toujours douter d’elle, mais pas de ses émotions. Et, le temps d’un regard, le spectateur joue à “comme s’il regardait le monde à travers ses yeux”. Regarder, c’est faire acte d’imagination.
Nicole Ruffin est une artiste autodidacte. Nourrie par les images mouvantes du cinéma, elle se tourne finalement vers la photographie pour s’exprimer. Elle envisage le medium comme un moyen de réinventer le monde et d’y incorporer une certaine « magie de l’image ». Des moments mis en boîte comme ici où les balles d’un jongleur du Cirque du soleil servent d’objet polarisant. Une prise de vue, un jeu de reflet pris sur le Pont Saint-Louis et provoquant une réflexion, une illusion, un écho, une porte vers l’imaginaire : « Ce qui est visible n’est que le reflet de ce qui est invisible » -Citation de Rabbi Abba.
ALAgrApHY est un artiste (peintre, photographe et réalisateur) et scientifique (PhD en systèmes complexes, Data Scientist et expert en intelligence artificielle). Il génère des mosaïques composées de milliers de visages uniques.
Cette mosaïque de la femme contemporaine est composée de tout ce qui peut décrire une femme d’aujourd’hui. Des images des femmes, des hommes, des animaux sauvages, des enfants… L’artiste est l’auteur de toutes les images.
Diplômée de l’école Met De Penninghen à Paris en qualité de concepteur graphiste, Claire Galopin devient directrice artistique en agence de communication. Elle suit ensuite une formation en décor céramique au lycée Auguste Renoir. Son art devient pluridisciplinaire, enrichi par les différents ateliers de modelage qu’elle fréquente aux côtés de Michèle Fischer et Augusto Tozzola.
De là naît une passion chevillée à la terre où s’entremêlent sculpture, graphisme et matière. Entre figuration et abstraction, ses créations révèlent l’esprit de la matière. Elles nous interrogent sur la part divine qui relie l’homme à la nature.
Né en 1960, dessinateur projeteur de métier, Jean-Louis Maskali s’est pris de passion depuis quelques années pour l’art du photomontage. Créant ses œuvres à l’aide de ses propres clichés mais aussi, et surtout, de fragments chinés sur Internet, il cherche à éveiller les consciences tout autant qu’à divertir.
Avec lui, donnant libre cours à son imagination au travers d’une vision très souvent pessimiste de l’avenir, le spectateur voyage dans le temps et l’espace vers un futur plus ou moins proche. Il pénètre dans des univers décalés où des lieux bien connus se déclinent en d’étranges et surprenantes scènes.
Les grands problèmes de notre époque, les thématiques qui agitent l’air du temps (dérèglement climatique, mutations géopolitiques, progrès technologiques effrénés…) sont ses thèmes de prédilection.
Ce photomontage représente une perspective fictive sur l’ancienne entrée est de l’hôpital du Kremlin-Bicêtre bordée par un littoral maritime où sont échoués sur le sable trois bateaux. Œuvre signée sur l’image en bas à droite ainsi que signée et numérotée au dos (1/15).
Amoureuse de la nature, Sylvie Neveux aime peindre les paysages mais aussi la flore et la faune de notre belle planète. Ces merveilles qui nous entourent étant malmenées dans nos grandes villes, elle ressent le besoin irrépressible de les figer sur la toile : « Tandis que les espaces se rétrécissent, deviennent de plus en plus bruyants et malmenés, j’aspire au calme et à la détente, loin du stress de nos villes. » Par et grâce à la peinture, Sylvie Neveux se recentre sur les choses essentielles : la nature et les petites joies du quotidien : le rire d’un enfant, son innocence et sa fraicheur : « La passion de faire soi-même, et celle de voir un enfant grandir : n’est-ce pas cela le bonheur ! »
« J’aimais déjà les fleurs, toutes les fleurs, mais encore plus depuis que mon mari m’a fait découvrir la nature dans toute sa splendeur, les animaux et les grands espaces. J’aime les jardins bien entretenus, les jardins de plantes médicinales en carré, les espaces boisés et tranquilles, où il fait bon se reposer et se détendre. Ce sont des petits coins de paradis. Ce panier de dahlias m’a inspiré une belle histoire romantique, et c’est pour cela que je l’ai peint. Car quoi de plus beau que l’Amour avec un grand A. »
Myriama Martinet est une artiste peintre autodidacte. Sans formation formelle dans l’art, de nature curieuse et passionnée, Myriama est une ancienne élève du LAP (Lycée autogéré de Paris). Elle a développé ses compétences en s’immergeant dans le monde du dessin et de la peinture et en expérimentant différentes techniques. Elle puise son inspiration dans la beauté de la nature, les émotions humaines et les expériences de vie.
Les Voiles fait partie de la série “Réconciliation”. Cette œuvre peinte au couteau est inspirée de longues nuits d’été sur l’île d’Oléron.
Julie Bordron, illustratrice indépendante, vit à Paris et travaille dans son atelier à Cachan. Autodidacte, ses inspirations sont le graphisme, l’illustration jeunesse et d’actualité, la bande dessinée et le street-art. Animée par cette passion, elle travaille principalement au feutre noir et à la peinture acrylique. Son univers est coloré et varié. Il tourne essentiellement autour des sujets qui la touchent par leur poésie, leur esthétisme et la joie qu’ils dégagent. Elle réalise des séries d’illustrations qui ont vocation à être exposées mais elle illustre également des objets de papeterie (marques-pages, calendriers, cartes postales), ainsi que des supports de communication (affiches, livrets thématiques, etc.).
Janvier est une illustration de la série “Calendrier” qui représente une nature morte de début d’année, un goûter partagé de fin de journée, illuminé par un bouquet de mimosa.
Julie Bordron, illustratrice indépendante, vit à Paris et travaille dans son atelier à Cachan. Autodidacte, ses inspirations sont le graphisme, l’illustration jeunesse et d’actualité, la bande dessinée et le street-art. Animée par cette passion, elle travaille principalement au feutre noir et à la peinture acrylique. Son univers est coloré et varié mais il tourne essentiellement autour des sujets qui la touchent par leur poésie, leur esthétisme et la joie qu’ils dégagent. Elle réalise des séries d’illustrations qui ont vocation à être exposées mais elle illustre également des objets de papeterie (marques-pages, calendriers, cartes postales), ainsi que des supports de communication (affiches, livrets thématiques, etc.).
Mars est une illustration de la même série “Calendrier”, qui représente une scène de sport d’hiver à la montagne où la blancheur immaculée de la neige est valorisée dans son contraste avec les couleurs vives des sapins et des vêtements des skieurs.
Jules Be Kuti est un jeune artiste émergent et autodidacte né en 1993. Son art reflète son expérience en tant que personne noire vivant en France, ainsi que ses réflexions sur les défis auxquels sont confrontés les personnes de couleur dans la société. Le travail de Jules est une célébration de la diversité, offrant une perspective unique sur l’exploration et la façon dont la diversité peut être utilisée pour exprimer et exalter notre humanité commune.
Cette œuvre incarne l’élégance et la profonde connexion humaine à travers une représentation saisissante. Deux hommes noirs, assis de face, partagent un moment tendre en se tenant la main, les yeux clos, créant ainsi une atmosphère d’intimité émotionnelle. Leur audace artistique est accentuée par des cheveux d’un vert vibrant et des vêtements aux couleurs riches, ajoutant une dimension esthétique distinctive à la scène. Cette peinture invite à la contemplation de la beauté, de l’émotion et de la complexité des liens humains.
Anne Chargelègue est née à Poitiers en 1967, elle a grandi en Afrique et dans l’Océan indien. Arrivée à Paris en 1990 avec une formation de graphiste maquettiste, elle a été de 1993 à 1996 l’assistante de Roman Cieslewicz, artiste d’origine polonaise et de renommée internationale. Licenciée d’arts Plastiques en 1998, la peinture est la suite logique de sa réflexion.
Pour elle, les voyages, les aspects multiculturels des pays du sud où elle a vécu, restent toujours une source nécessaire et familière pour son inspiration.
Son travail utilise le papier et la toile, l’acrylique et le pastel, des collages, et renvoie des images qui rappellent des atmosphères vivantes, colorées et poétiques.
Witold Pyzik est peintre, formé à l’Ecole de Beaux-Arts à Poznań en Pologne. Né sur les bords de la Baltique en 1961, il est arrivé en France en 1985. Un regard tendre et bienveillant posé avec délicatesse sur le spectateur est le premier centre d’intérêt de cet artiste. La figure humaine qui l’intéresse est d’abord la femme. Pudique et riche de ses secrets, elle l’inspire. Witold Pyzik innove à l’intérieur d’une tradition et non en rupture avec elle. Ses créations sont une médiation entre le monde classique qui nous a tous formés et l’univers industriel que sont souvent ses supports. Palettes de transport, cagettes à fruits, bois de coffrage ou grandes feuilles du papier Kraft semblent être antinomiques à la délicatesse de lignes formant un nu. Cet artiste prouve le contraire, et mieux encore ! il arrive à exalter la beauté de la femme grâce à cette opposition justement.
Le « Prix Paul-Louis Weiller » décerné par l’Institut Français en 1994 a ouvert sa carrière. Un large public a pu découvrir son travail via une dizaine d’expositions individuelles à partir de l’année 2002 à la Galerie Guillaume à Paris. Les villes comme Avignon, Montpellier, Strasbourg, Lille, Nice, Chambéry, Rochefort, puis en Pologne : Cracovie, Tarnów et Gdansk ont également accueilli les expositions individuelles de Witold Pyzik.
« Sur le quai » est une œuvre qui capte un instant fugace riche en émotions – silhouette d’une femme en robe rouge qui gesticule en signe d’adieu.
Né à Gdansk en Pologne en 1961, Witold Pyzik s’installe définitivement en France en 1985 après des études à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Poznan.
L’œuvre de Witold Pyzik est changeante, mouvementée, et la figure féminine apparaît inlassablement. C’est une femme aux traits imprécis et aux formes rayonnantes, à la fois inaccessible et palpable, tantôt transparente et tantôt gorgée de lumière.
Ce tableau représente une femme russe assise, vue de profil, nue, les bras levés dans les cheveux.
L’artiste Pikin’ a grandi en Guyane puis a vécu en Afrique pendant plusieurs années. Elle a puisé son inspiration dans ces environnements multiculturels. Le point commun à tous ses voyages et ses rencontres : les femmes. Quel que soit le pays où elle a vécu, elle a été marqué par la force, la détermination et le courage dont elles font preuve. Pikin’ espère transmettre, à travers sa peinture, l’admiration et la gratitude qu’elle porte aux mères, sœurs, filles du monde entier.
L’artiste Pikin’ a grandi en Guyane puis a vécu en Afrique pendant plusieurs années. Elle a puisé son inspiration dans ces environnements multiculturels. Le point commun à tous ses voyages et ses rencontres : les femmes. Quel que soit le pays où elle a vécu, elle a été marqué par la force, la détermination et le courage dont elles font preuve. Pikin’ espère transmettre, à travers sa peinture, l’admiration et la gratitude qu’elle porte aux mères, sœurs, filles du monde entier.
L’artiste Pikin’ a grandi en Guyane puis a vécu en Afrique pendant plusieurs années. Elle a puisé son inspiration dans ces environnements multiculturels. Le point commun à tous ses voyages et ses rencontres : les femmes. Quel que soit le pays où elle a vécu, elle a été marqué par la force, la détermination et le courage dont elles font preuve. Pikin’ espère transmettre, à travers sa peinture, l’admiration et la gratitude qu’elle porte aux mères, sœurs, filles du monde entier.
Khaled Guemroud est né en Grande Kabylie, en Algérie. Après des études d’art, il travaille dans les services culturels de la ville d’Alger tout en gardant une activité picturale indépendante. Il est dessinateur de presse dans divers quotidiens et hebdomadaires de 1989 à 1993, date à laquelle il arrive en France. Il reprend alors son activité d’artiste indépendant, participe à diverses expositions collectives, obtient un diplôme d’infographiste en 2002, collabore à la revue Nirvana et continue à travailler en free-lance dans divers domaines ayant trait aux arts graphiques : peinture à l’huile, aquarelles, portraits, sigles, maquettes. Il se spécialise dans la peinture figurative.
Ce tableau est une aquarelle et encre sur papier. Le parc Pinel est l’un des espaces verts de la commune du Kremlin-Bicêtre, se trouvant dans l’enceinte de l’hôpital du même nom. C’est un espace agréable et reposant aménagé d’aires de jeux et d’un canal. Sous la neige il prend une dimension féerique, lumineuse et apaisante.
Khaled Guemroud est né en Grande Kabylie (Algérie). Après des Etudes d’art, il travaille dans les services culturels de la ville d’Alger tout en gardant une activité picturale indépendante. Il est dessinateur de presse dans divers quotidiens et hebdomadaires de 1989 à 1993, date à laquelle il arrive en France. Il reprend alors son activité d’artiste indépendant, participe à diverses expositions collectives, obtient un diplôme d’infographiste en 2002, collabore à la revue Nirvana et continue à travailler en free-lance dans divers domaines ayant trait aux arts graphiques : peinture à l’huile, aquarelles, portraits, sigles, maquettes. Il se spécialise dans la peinture figurative. Khaled Guemroud a toujours résidé au Kremlin-Bicêtre.
Ce tableau, une huile sur toile, se veut le témoignage d’une atmosphère de bar parisien de nos jours. C’est la détente, l’ambiance très relax, autour de la variété des boissons alcoolisées et du fameux plateau de charcuteries. Des moments incontournables du mode de vie français.
Originaire des Antilles Françaises, Catherine Rode découvre la peinture en Guadeloupe. Sa formation artistique a débuté par l’étude de l’histoire de l’art. S’en est suivi l’apprentissage de la peinture et du dessin, aux ateliers Beaux-Arts de la ville de Paris et du portrait à l’Académie de la grande chaumière. Elle a également effectué de nombreux stages en France et en Italie pour la pratique du paysage. Après une orientation vers une expression abstraite, elle opte pour la figuration, en raison de l’émerveillement que procure la nature qui fut, un temps, son sujet principal, et de son intérêt pour les scènes de la vie quotidienne. Catherine Rode cherche dans la peinture à faire dialoguer formes, couleurs, masses, mise en tension des proportions…
Sociétaire du cercle municipal des Gobelins et des Beaux-Arts, l’œuvre proposée a obtenu le premier prix, catégorie huile, au salon organisé par ce cercle en 2016.
Elle a participé à différentes expositions individuelles et collectives (galerie Etienne de Causans, galerie art et liberté, salon de Bourges, salon de Lyons club, salon de Charenton) ; et, étant sociétaire du cercle des Gobelins et des Beaux-Arts de Paris, elle participe aussi à l’exposition annuelle de cette association.
Cette oeuvre a été peinte en 2023. Après avoir posé son chevalet au parc Montsouris pour faire, dans un premier temps, une œuvre tout à fait figurative, Catherine Rode fait une seconde toile sur le même motif en s’affranchissant, cette fois, de la réalité visuelle. Elle s’attache alors à la résonance colorée et à l’exaltation des parties porteuses de l’inspiration première, le ciel et l’eau. Le réel côtoie l’imaginaire.
Peindre fait inévitablement partie de la vie de Hubert Brinet. Cela donne pour lui la parole à ce qui est anodin, et lui octroie une existence, une réalité, donc un maximum de présence en travaillant l’œuvre jusqu’à ce qu’elle trouve sa musique, son harmonie ; qui attire celui qui regarde et l’entraîne dans la présence de l’œuvre.
Né en 1956 à Tibériade (Israël), Ruben Kakon a une enfance nourrie de musiques, de livres et de couleurs.
Il est diplômé de l’Ecole Spéciale d’Architecture de Paris.
Un jour sa femme lui offre un chevalet et des couleurs.
Il se met à peindre tout ce qui le meut et ce qui l’émeut. De l’architecture à la peinture il n’y a qu’un pas, le voilà franchi.
Cette œuvre est issue d’un lot de six toiles représentatives de l’évènement anniversaire des 125 ans de la ville peintes par Ruben Kakon pour cette occasion.
La richesse de l’œuvre de Juana Sabina Ortega réside dans sa capacité à capturer l’essence de l’environnement qui l’entoure et à l’exprimer à travers un subtil usage de symboles. Le thème de ses racines y est omniprésent, notamment celui de ses propres racines indigènes, qui apparaissent de manière récurrente.
Dans sa peinture, le détail occupe une place des plus importantes, chaque tableau recèle un monde surprenant dans lequel ce qui est petit et parfois caché, et aussi
signifiant que ce qui est grand et visible.
Cette œuvre intitulée Le rêve et le temps fait partie de la série “Refugios”, une série de peintures et de dessins dans laquelle l’artiste travaille depuis septembre 2018 où elle présente des mondes réfléchis à partir de rêves et de métaphores sur les relations humaines et le désir incessant de trouver un lieu sûr pour exister, un lieu que devient le propre corps. Dans cette œuvre le temps s’arrête, laissant place à la contemplation.
Juana Sabina Ortega est artiste plasticienne depuis une quinzaine d’années. La symbolique et la profondeur qu’elle a
insufflées à son travail au fil de ses pérégrinations plastiques et mentales l’ont emmenée à emprunter différentes voies jusqu’à se poser une question aujourd’hui : d’où venons-nous et où allons-nous ?
Sa série De Cendre et d’argile est marquée par l’arrivée de l’artiste en France, après avoir vécu une année au Maroc. Elle se plonge alors dans l’étude d’écrivains, sociologues et architectes ayant travaillé sur les parallèles existant entre le Maroc et le Mexique, dont elle est originaire. Elle confie avoir capté des morceaux de son propre pays d’origine dans les terres marocaines. Le nom de la série est porteur de sens, les cendres symbolisées par l’encre noire permettant aux lignes des compositions de prendre vie et d’incarner les peuples colonisés. L’argile que l’on découvre à travers les petites traces de couleurs sert de métaphore à la capacité de reconstruction de ces mêmes peuples.
Tout au long de cette série, Juana Sabina Ortega travaille les différentes thématiques liées à la culture et au métissage, et l’importance de repenser les préjugés et les traditions afin de créer l’espace pour les innovations d’aujourd’hui et de demain. Cette œuvre Un mar de maïs est la conclusion d’un long processus et fait référence à l’ouvrage de Popol Vuh narrant le mythe de la création de l’homme à partir de pâte de maïs. Ce travail nous invite à une introspection en nous et nos racines, pour peut-être les voir sous un jour différent.
Juana Sabina Ortega est artiste plasticienne depuis une quinzaine d’années. La symbolique et la profondeur qu’elle a insufflées à son travail au fil de ses pérégrinations plastiques et mentales l’ont amenée à emprunter différentes voies jusqu’à se poser une question aujourd’hui : d’où venons-nous et où allons-nous ? C’est dans sa série Refugios « Refuges » que cette question ressort le plus. Elle y aborde entre autres le changement climatique et l’importance du respect aux autres espèces animales et végétales.
L’artiste questionne l’être humain et sa relation avec le divin et ses symboles, et les différentes façons que celui-ci a de s’isoler, de se protéger du monde extérieur, et de trouver un lieu sûr pour exister. Refugios est une série initiée suite aux nombreux rêves que l’artiste fait lors d’un séjour en Chine. Ce voyage onirique la transporte alors dans un monde où la peur, l’hostilité et les énergies, les interactions négatives disparaissent au profit d’une réalité plus pacifique.
L’œuvre Refugio 1 emploie la symbolique du volcan comme le berceau de la vie. Ce feu que l’on aperçoit en deuxième plan est un feu créateur à l’origine même de la vie.
Juana Sabina Ortega est artiste plasticienne depuis une quinzaine d’années. La symbolique et la profondeur qu’elle a insufflées à son travail au fil de ses pérégrinations plastiques et mentales l’ont amenée à emprunter différentes voies jusqu’à se poser une question aujourd’hui : d’où venons-nous et où allons-nous ? C’est dans sa série Refugios « Refuges » que cette question ressort le plus. Elle y aborde entre autres le changement climatique et l’importance du respect aux autres espèces animales et végétales.
L’artiste questionne l’être humain et sa relation avec le divin et ses symboles, et les différentes façons que celui-ci a de s’isoler, de se protéger du monde extérieur, et de trouver un lieu sûr pour exister. Refugios est une série initiée suite aux nombreux rêves que l’artiste fait lors d’un séjour en Chine. Ce voyage onirique la transporte alors dans un monde où la peur, l’hostilité et les énergies, les interactions négatives disparaissent au profit d’une réalité plus pacifique.
L’oeuvre Refugio 2 cherche à créer chez son spectateur un écho, un questionnement de ses valeurs : l’artiste
invite chacun d’entre nous à aller vers son monde intérieur, à s’interroger sur la dualité de notre propre humanité. Refugio 2 est davantage orientée vers les représentations animistes de la nature qui considèrent que chaque élément du vivant a son propre niveau de conscience. Elle questionne notre rapport à la terre, berceau de l’humanité et finalement notre demeure à tous.
Kremlinoise depuis 2001, Caroline Hacker s’interesse à toutes les formes d’art. En effet, elle a débuté dès l’âge de 8 ans la peinture au sein des ateliers d’arts plastiques développés au sein du Lille Métropole Musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut à Villeneuxe d’asq. Elle a ensuite orienté sa peinture personnelle en axant son travail sur la représentation de la vie. Depuis peu, elle a rejoint les ateliers au sein de l’école des beaux arts de Villejuif.
Parallèlement à la peinture, elle s’est consacrée depuis 2011 à la sculpture en pratiquant la céramique. Elle pratique le piano, et, s’est vu l’obtention d’une médaille d’or au sein du conservatoire à rayonnement départemental de Roubaix en 1997.
L’œuvre se localise au métro ligne RATP 7 à la hauteur du Kremlin Bicêtre. Elle représente un joueur de tuba qui fait la manche et une voyageuse l’observant.
D’une enfance passée ailleurs, Dragana Pajovic garde la nostalgie et l’amour de l’histoire, son œuvre en est empreinte. Artiste polyvalente, elle s’exprime par la peinture et l’écriture, suit les conseils du professeur d’arts qui la motive à continue dans cette voie et y intègre les cours de dessin, se nourrie de l’histoire de l’art parcourant les musées, arpentant les galeries. Elle y expose, ainsi qu’à Belgrade, sa ville natale, au musée national, au centre culturel serbe à Paris, au Carrousel du Louvre, au Grand Palais, à Deauville. Sa palette reflète sa douceur, les mouvements de son énergie, la profondeur de son âme se mire dans les expressions des figures d’une exigence poussée au paroxysme. La poésie et la danse se mêlent aux formes et couleurs pour donner sens, lumière et émotion.
Ce tableau représente deux clés anglaises (une masculine et une féminine) en forme humaine qui dansent enlacées sur fond bleu-gris alors que la clé masculine est posée sur un socle noir et fait tournoyer sa partenaire.
Autodidacte, Yaël commence à dessiner et peindre très jeune. Elle aime avant tout manipuler différentes textures telles que l’acrylique, le pastel sec, le pastel à l’huile, le fusain, l’aquarelle, dont elle apprend les techniques sur YouTube ou dans les livres qu’elle emprunte à la médiathèque du Kremlin-Bicêtre. Son inspiration lui vient des cinq sens : la vue, le toucher, l’ouïe, l’odorat, le goût.
L’intérêt d’Ismet Baba Ahmed pour la peinture remonte au collège dans les années 1960, où il excellait en dessin. En 2012, alors qu’il prend sa retraite après une carrière administrative classique, ses collègues lui offrent un équipement complet de peinture. Il se consacre depuis à cette passion. Amoureux de la nature et des beaux paysages qu’il a découverte et apprécié au cours de ses nombreux voyages, Ismet Baba Ahmed a naturellement puisé son inspiration dans cet univers.
Cette peinture est un paysage représentant une canalisation d’eau destinée à l’arrosage de vergers traversant un village au sein d’une oasis dans le sud algérien.
Poète des couleurs, Gilles Saffar est un graphiste qui cherche à enchanter le monde dans lequel nous vivons. Formé aux arts graphiques du pastel, de l’aquarelle et de l’acrylique, il a pu trouver à travers le numérique des techniques picturales qui magnifient et illuminent les rendus et les textures de ses œuvres. Les épreuves de la vie ont créé en lui un besoin vital de couleurs. Ses émotions aux couleurs multiples jaillissent à travers le stylet de sa tablette graphique. Il aime partir du réel pour enchanter un univers onirique et poétique, et s’aventurer dans des thèmes universels tels que la nature, les voyages, les rêves ou la spiritualité.
Mioara Cherki est une artiste française d’origine roumaine, qui a vécu dans plusieurs pays, notamment aux Émirats Arabes Unis et en Inde. Ces cultures du monde oriental constituent essentiellement ses sources d’inspiration. Que ce soit l’art, la mythologie, la philosophie ou la mystique, Mioara continue ses recherches à travers les matières sur ce qui tient du domaine de l’immatériel, de l’ineffable. La plupart de ses œuvres font partie de collections privées à travers le monde. De retour en France, Mioara Cherki participe chaque année au très important Salon d’Art Contemporain de Paris.
Dans cette œuvre Pluie d’or, le textile et les pigments font corps, on ne décèle plus les différentes couches de matières. Synonyme de l’Amour, la Pluie d’or est un thème récurrent dans l’histoire de l’art, et l’artiste l’a repris plusieurs fois sous différentes approches. La touche finale d’International Klein Blue (bleu Klein) et la feuille d’or font ressortir la profondeur recherchée.
Mioara Cherki est une artiste française d’origine roumaine, qui a vécu dans plusieurs pays, notamment aux Émirats Arabes Unis et en Inde. Ces cultures du monde oriental constituent essentiellement ses sources d’inspiration. Que ce soit l’art, la mythologie, la philosophie ou la mystique, Mioara continue ses recherches à travers les matières sur ce qui tient du domaine de l’immatériel, de l’ineffable. La plupart de ses œuvres font partie de collections privées à travers le monde. De retour en France, Mioara Cherki participe chaque année au très important Salon d’Art Contemporain de Paris.
Cette œuvre Songe d’hiver est réalisée avec des médias mixtes : encre soufflée, technique de mehndi à l’acrylique, broderie de perles d’eau douce, et dorure à feuilles d’or 24K sur feuilles de ginkgo biloba. Elle fait partie d’une série sur le thème du souffle de vie, nommé Prana en Inde, ce souffle qui anime tous les êtres. Dans son tableau, l’encre est soufflée à l’aide d’une paille, et prend la forme d’une branche d’arbre.
Mioara Cherki est une artiste plasticienne franco roumaine dont le travail se présente sous de nombreuses formes en passant du fil à la peinture et de l’abstrait au figuratif. L’œuvre des 108 Méditation sur l’élément Air/Vayu, fait partie d’une série de cinq tableaux sur le thème de “Panchamahabutha” – concept indien qui se traduit comme ” Les Grands Cinq Eléments Primordiaux de la Nature” : Akash/Vide, Agni/Feu, Vayu/Air, Jala/Eau, Prithvi/Terre. Chaque motif est créé en employant la technique de Mehendi, une ancienne méthode de tatouage henné présente dans de nombreux rituels spirituels du monde oriental. L’œuvre représente une prière, une méditation menée par l’artiste autour d’un des cinq éléments primordiaux, ici l’Air. Le nombre 108 est quant à lui porteur d’une symbolique renvoyant à la notion d’harmonie et de tout universel. Cet ensemble de métaphores et de symboliques vise à porter un regard plus spirituel et moins cartésien sur le monde.
Ancien professeur de mathématiques, Gérard Bertrand a depuis toujours eu un attrait certain pour le médium pictural et sa pratique. C’est au moment de sa retraite qu’il augmente sa production artistique. Il est alors sélectionné et exposé à divers événement locaux et régionaux. Il est notamment exposé en 2012, 2020 et 2021 à Maureillas (Pyrénées-Orientales) au « Musée de Liège » ainsi qu’à la « Maison pour tous ». Durant 5 années consécutives, son travail est présenté à Magrie (Aude) pour le salon « L’Art s’invite à Magrie », et il y est récompensé en 2016 comme coup de cœur du Jury. En 2020 et 2022, Gérard Bertrand est exposé au salon « Arts d’Hiver » à Alzonne (Aude). En 2022 il est invité pour exposer aux « Journées Portes ouvertes des Ateliers d’artistes » du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne).
Ce tableau est exécuté sur un volet de bois. La volonté de l’artiste est d’employer des matériaux de récupération, quitte à devoir réinventer sa technique autant que son médium. Cette œuvre sans titre évoque à Gérard Bertrand ses portraits de famille bigarrés, hétéroclites et colorés. Il ne représente pas une photo ou un moment particulier mais plutôt un concept, une symbolique du rassemblement où les traits des visages se troublent pour permettre de mieux se projeter dans l’œuvre.
Nadine Masotti se penche sur l’utilisation de la peinture comme médium d’expression artistique à partir de l’année 2015 où elle s’inscrit dans un cours portant sur le sujet. C’est ce premier pas dans le monde de l’art qui lui permet alors de découvrir les différentes formes d’expression picturale existantes, les possibilités et les limites de la peinture. Elle a ainsi l’occasion de s’essayer entre autres à la peinture à l’huile, au dessin ou encore à l’acrylique.
Cette étude des formes et des couleurs l’emmène en 2022 à créer cette figure de la femme libérée. La professeure propose de créer une œuvre qui serait inspirée de la stylistique désormais bien connue des Nanas conceptualisées par l’artiste Niki de Saint Phalle. Le sujet n’est pas anodin puisqu’il est soumis le 8 mars 2022, journée internationale marquant chaque année la lutte pour les droits des femmes.
Tout comme la majeure partie des figures de Niki de Saint Phalle, la femme représentée dans cette œuvre est anonyme, elle ne possède pas de trait de visage qui la rendrait identifiable, chacun peut ainsi se projeter à loisir dans cette œuvre. La figure n’est identifiée comme féminine uniquement grâce à sa silhouette, elle n’est pas vraiment une femme mais une métaphore des femmes, de leurs joies et de leurs fêtes. Cette célébration semble même poindre sur la peau du modèle qui accroche la lumière de ses reflets argentés sur une peau rouge, couleur traditionnellement associée à la passion, qu’elle soit de nature charnelle ou plus idéaliste. Cette œuvre de Nadine Masotti nous invite ainsi volontiers à venir rejoindre sa fête et à danser à ses côtés, dans le blanc laiteux de l’arrière-plan qui ne demande qu’à être rempli par notre imagination.
Laure Berquet est une jeune artiste amateure ayant commencé le dessin et plus généralement la pratique des arts plastiques en 2020 au sein de l’association l’Atelier des arts du Kremlin-Bicêtre. Depuis bientôt trois ans, elle explore différents médiums, qu’il soit question d’encre de chine, de pastel sec, de crayon, d’aquarelle mais également de peinture acrylique comme dans son œuvre intitulée Niki. Créée à l’ occasion d’un exercice visant à s’inspirer des Nanas de Niki de Saint Phalle, c’est dans cette optique que les élèves de l’Ateliers des arts se penchent sur la création d’une série collective.
Si la pratique artistique de Laure Berquet la pousse encore à s’essayer à diverses techniques, celle-ci conserve néanmoins une constante dans ses œuvres : l’harmonie. Cette volonté de créer un tout harmonieux se ressent bien dans cette œuvre, l’inspiration n’enlevant rien à l’équilibre de la silhouette du modèle exécuté ici qui se développe tout en rondeurs et en courbes. Les couleurs sont également mises à l’honneur, les tons s’accordent mais jamais ne se confrontent. Le modèle de cette femme anonyme semble tendre tout son être dans une danse la poussant vers le ciel, tout son corps se tendant vers le haut de la composition. Ce mouvement ascensionnel est par ailleurs soutenu par les motifs de la combinaison que porte cette Niki ; où les tonalités se mêlent comme pour former une mer, un océan en camaïeu de bleus et de verts.
Beatriz Moya est une artiste peintre franco-espagnole. Elle est lauréate du Premier Prix d’Arts Plastiques en juin 2011 délivré par la Chambre Officielle de Commerce d’Espagne en France et le Colegio de Espana à Paris.
L’univers de Beatriz Moya explore un monde de lumière et de passion. L’artiste crée des œuvres nourries de références à la fois culturelles et personnelles. Elle adresse au spectateur sa propre vision de la vie, à la fois harmonieuse et humaniste.
Cette série d’encre est un hommage à la femme, en réaction aux violences faites aux femmes.
Marc Falaux est né à Paris en 1956 et mort en 2020 à l’âge de 63 ans. Autodidacte, très jeune il se met à peindre, Il explore les mondes de la couleur et de la géométrie, son style est l’art abstrait.
Atteint d’une maladie incurable qu’il découvre à l’âge de 38 ans, il se sait en sursis et délivre ses peurs sur ses toiles. Hypersensible et solitaire, sa peinture est le reflet de sa philosophie.
Un homme écorché vif avec beaucoup d’humour et de bienveillance. La peinture fut pour lui un exutoire, un remède, un mode de vie dans lequel il a trouvé sa force.
Jolanta Anton est diplômée en gravure et en graphisme de l’École des Beaux-Arts de Wroclaw en Pologne. Sa formation a été axée sur les arts graphiques, la conception et la photographie. Son travail se concentre sur la gravure (eau-forte, aquatinte, pointe sèche) et le dessin.
Aux frontières de l’abstraction et du figuratif, de la réalité et du rêve, Jolanta Anton nous invite à porter un regard neuf sur le monde, à redécouvrir la puissance créative de la nature.
Sa création artistique naît du besoin d’exprimer les émotions qui la traversent. Il s’agit d’une forme de création qui lui permet d’interpréter la réalité qui nous entoure. Le dessin et la peinture sont des médiums qui permettent d’exprimer directement les émotions accumulées, à travers la dynamique du trait ou la juxtaposition des couleurs, leur intensité ou leur disposition sur une surface. En construisant la forme du dessin, en épaississant les lignes, en déplaçant la main librement ou avec un mouvement chargé de tension et d’énergie, le dessin devient une partie d’elle-même, surtout lorsqu’elle crée un dessin de grand format. Les sujets sont principalement l’espace, la nature, l’ouverture du paysage ou la dynamique du mouvement du corps. Pour l’artiste, le processus de création est aussi une forme de méditation, une sorte de concentration totale qui permet d’atteindre la paix intérieure. Quand elle en a besoin, elle entre dans le monde de la gravure par l’eau-forte, l’aquatinte, la pointe sèche et des techniques expérimentales ; un monde de précision et de discipline. Les différentes étapes techniques incitent à entrer dans un état de concentration totale, très purificateur. Les mandalas ou les compositions abstraites qu’elle crée lui permettent d’atteindre cet état. Des séquences répétées, créant un rythme, presque l’impression d’une musique incorporée dans un tableau, construit à partir d’une richesse de formes diverses ; ou, au contraire, le minimalisme de juxtapositions surprenantes, suscitant l’inquiétude ou l’intrigue. Ses œuvres parlent d’elle en relation avec le monde extérieur. Elles lui servent d’amortisseur face à la réalité, créant un autre monde sûr et innocent.
Cette gravure en technique d’eau-forte, Montagnes, un voyage à travers l’espace, est une œuvre créée en 2014 après un voyage dans les Alpes françaises. L’artiste a essayé de capturer le sentiment extraordinaire que procure l’ouverture de l’horizon et l’espace incommensurable. La gravure est créée à l’aide de lignes, se référant dans sa forme à un dessin. Jolanta Anton a maintenu ce paysage à la frontière entre le réalisme et l’abstraction afin que le spectateur puisse se faire sa propre idée de la signification de l’image. Elle a fait le choix de le laisser ouvert à l’exploration afin d’atteindre la vision finale.
Bich, Rosalie Nguyen est une artiste franco-vietnamienne. Son approche de l’art s’est nourrie de ses études à l’Ecole Estienne et aux Beaux-Arts de Paris. La gravure est un métier exigeant, et Bich l’a apprise dans les ateliers Moret qui sont une référence dans ce domaine.
Ses projets de gravures naissent d’un choc émotionnel. Le travail de recherche, de la mise en forme et de l’espace à créer est long, intense et difficile. Vient le temps de la réalisation et des corrections multiples pour enfin décider et admettre que la gravure est achevée. Ses gravures se veulent être un baume pour les âmes heurtées. Elles s’adressent aux amoureux des sillons qui tracent leur chemin.
Cette gravure “Siyphora” représente une figure féminine de dos debout sur un rocher, regardant les montagnes de l’Himalaya.
Bernard Cathelin (1919 -2004) est un peintre, lithographe et illustrateur parisien. Il a gardé tout au long de sa vie un amour profond pour son pays et plus particulièrement pour la Drôme, berceau de ses racines maternelles.
Ancien élève de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, il a toujours conservé son style propre et sa manière de peindre, principalement des huiles sur toile, en utilisant pinceaux ou couteaux.
Ses palettes extrêmement riches en couleur et en matière, ont subi l’influence des pays où il a séjourné. La Drôme tout d’abord, sa terre d’enfance, mais aussi le Mexique, l’Inde puis à la moitié de sa vie : le Japon, pays qui a inspiré l’architecture des oeuvres de l’artiste jusqu’à ses ultimes créations.
Cette oeuvre est une lithographie originale sur papier Arches numérotée 121/270 et imprimée par le Maître-imprimeur lithographe parisien Fernand Mourlot en présence de l’artiste.
Georges Hanskens (1959-)est un artiste-peintre, sculpteur et lithographe de Mulhouse. Ses sujets de prédilection sont la nature morte, le nu, le paysage et la scène de genre. Son style est symboliste et expressionniste.
Il reçoit des prix comme en 1987 le Grand Prix de Peinture de la ville de Mulhouse, ou en 1988 le 24ème Grand Prix International de Peinture de la Côte d’Azur à Cannes.
Cette oeuvre est une lithographie originale sur papier Arches imprimée par le Maître-imprimeur lithographe parisien Jacques Mourlot en présence de l’artiste et tirée à 125 exemplaires.
Serguei (1956-), de son vrai nom Sergio Goizauskas, est un dessinateur de presse, auteur de bandes-dessinées et musicien franco-argentin. Il est enfant unique d’une famille de musiciens et peintres venus des steppes russes et des côtes baltes. Serguei est repéré à l’âge de 16 ans en remportant le premier prix du concours d’humour argentin Macedonio Fernánde. À 20 ans, il fuit la dictature argentine, s’installe à Paris, et commence à publier ses dessins dans la presse française.
Il collabore notamment avec des journaux comme Marie-France et L’Écho des savanes, une revue de bandes dessinées, mais aussi L’Express et le NY Times. Partenaire régulier du Monde depuis 1982, Serguei publie des dessins sur des sujets d’actualité politique variés. Serguei est également pianiste, auteur-interprète et compositeur. Deux de ses disques enregistrés en studio ont été édités sur le label indépendant Nocturne. L’Homme Nu, bande-dessinée publiée dans le journal Le Monde sous forme de chronique, a fait l’objet d’une œuvre musicale en édition conjointe.
Cette oeuvre est une lithographie originale sur papier Arches imprimée par le Maître-imprimeur lithographe parisien Jacques Mourlot en présence de l’artiste, à l’occasion du bicentenaire du journal français Le Monde.
Joël Rougié (1957-) est un artiste-peinture, lithographe et sculpteur. Après des études aux Beaux-arts d’Angers, il intègre le fameux atelier Vocreschensky, et y perfectionne son dessin, la composition, et l’utilisation de la matière. Il y apprend aussi à maitriser les techniques de la peinture à l’huile et des glacis dans le respect des traditions. Il réalise sa première exposition personnelle en 1980 à Angers, il a 23 ans, travaillant la journée dans une entreprise, il doit alors peindre la nuit.
Il se consacrera exclusivement à la peinture à partir de 1986.Comme tout jeune artiste en début de carrière, il participe aux grands salons nationaux : Salon d’Automne à Paris, Salon des Artistes français, Salon d’Automne de la ville d’Angers. Il obtient de nombreux prix dans les Salons et Expositions de groupe de 1980 à 1989. Son travail est alors repéré par les Galeries Parisiennes, et il expose dans le monde entier.
Cette oeuvre est une lithographie originale sur papier Arches imprimée par le Maître-imprimeur lithographe parisien Jacques Mourlot en présence de l’artiste.
Maurice Utrillo (1883-1955) est un peintre français, fils de l’artiste peintre Suzanne Valadon et d’un père inconnu. À partir de ses 18 ans il fait plusieurs séjours à l’asile. Il sombre progressivement dans l’alcool, qui provoque chez lui de nombreux troubles (violence, démence). Ses études en sont affectées. Il commence à peindre régulièrement à partir de 1910, année où il peut se mettre à vivre de sa peinture. Il produit des centaines de toiles en plusieurs décennies et il est beaucoup plagié.
Dès les années 1920, il devient un peintre célèbre et le gouvernement français le décore de la croix de la Légion d’honneur en 1929.
Peintre représentatif de l’École de Paris (1900-1960), Maurice Utrillo a peint essentiellement des paysages dans lesquels apparaissent souvent des maisons ou des coins de villages. Durant sa carrière, il peint de nombreux paysages urbains, essentiellement des vues du quartier Montmartre.
Cette œuvre est une reproduction lithographique sur papier Arches imprimée à l’atelier Mourlot. La rue du Faubourg du Temple à Paris est représentée, avec d’un côté l’Hôtel de la Courtille et de l’autre le théâtre de Belleville.
Aristide Bruant était un chanteur, auteur-compositeur et entrepreneur à succès qui dirigeait le cabaret Le Mirliton dans le quartier de Montmartre à Paris. Lorsqu’il a commencé à se produire dans des cafés-concerts haut de gamme sur les Champs-Élysées, il a immédiatement chargé Toulouse-Lautrec de commercialiser son personnage de rue brut d’une manière qui plairait à un public bourgeois.
En effet Bruant a montré un intérêt précoce pour le travail de Lautrec et a commandé plus d’affiches de l’artiste que quiconque – quatre au total. Cette affiche est sa troisième. S’emparant du costume de marque de Bruant composé d’un chapeau à larges bords, d’une cape et d’une écharpe rouge, Lautrec a conçu une image clairsemée mais emblématique qui a promu à la fois la carrière de l’interprète et la sienne.
Martine est surtout attirée par la couleur : elle étudie la peinture au Cercle d’art de Gentilly avec Marie-Claude Talbot-Tinelli de 1997 à 2010. Installée en 2007 au Kremlin-Bicêtre, elle participe aux Ateliers Portes Ouvertes depuis plusieurs années, d’abord seule puis avec Viviane Morizet (dessin) et Marie-Claude Giraud (mosaïque). Martine Cornetet s’inspire de son environnement naturel. Elle a, par exemple, peint des ciels observés depuis son atelier au 2ème étage et une série d’arbres (lilas, cerisier, magnolia) de la rue Pierre et Marie Curie où elle réside. Elle peint également des fonds colorés dont Viviane s’est souvent servie comme ciels pour ses dessins d’architecture.
Viviane, quant à elle, est autodidacte et dessine à l’instinct. Elle a longtemps “croqué” les gens dans le métro, au restaurant et dans les parcs. Il y a deux ans, elle a commencé à dessiner les monuments historiques du Kremlin-Bicêtre puis des édifices de différentes régions. Pour Viviane, c’est son environnement humain et architectural qui est la source de ses dessins au marqueur sur des supports variés : carton d’emballage alimentaire, papier Canson, papier journal, papier ou carton coloré par Martine.
Les deux artistes se sont rencontrées lors des Ateliers Portes Ouvertes de 2021. Leur première œuvre commune est une affiche pour la section de Marche Nordique du CSAKB, exposée aux Portes Ouvertes de 2022.
En août 2022, Martine envoie à Viviane la photographie de la flèche de Notre Dame de Roscudon à Pont-Croix (Finistère). Celle-ci choisit, dans les fonds préparés par Martine, le fond vert pâle, vif et lumineux pour dessiner la flèche et les clochetons. Le fond n’est pas uniforme : les traces spontanées à la brosse laissent filtrer la lumière ; la couleur est ainsi plus aérienne. Le dessin au marqueur permanent noir est structuré, précis, minutieux. L’intérêt de ce tableau réside dans le contraste entre un ciel vert surnaturel et la flèche et ses clochetons ouvragés.
Née à Mexico de parents originaires d’Hidalgo, Juana Sabina Ortega étudie à l’École nationale des arts plastiques de l’UNAM (actuellement Faculté des arts et du design). À la fin de ses études, en 2010, son voyage artistique riche de découvertes commence. Il donne lieu à différentes expositions et collaborations artistiques dans des pays tels que le Guatemala, le Costa Rica, la Colombie et l’Équateur. Son voyage à travers l’Amérique latine se termine à la mi-2015, mais un autre débute à travers le Maroc où le thème central de son travail est la migration et la condition des femmes dans ce pays. Enfin, en 2016, elle arrive en France, où elle travaille d’abord sur des projets de fresques murales pour des associations, et réalise des expositions individuelles et collectives, avec pour thème central les femmes et ses propres racines indigènes.
Actuellement, son travail se concentre sur la nature, et sur notre relation aux autres espèces. Elle espère avec son travail créer une réflexion sur l’importance du respect et de la protection de la planète dont nous faisons tous partie. Le défi est de retirer l’être humain de la place centrale dans son œuvre pour consacrer plus d’espace à d’autres personnages et d’autres symboles, afin de trouver un équilibre dans le message qu’elle a envie de partager au spectateur.
La mentira del fuego / Le mensonge du feu est la première œuvre de cette nouvelle série de dessins numériques travaillés après avec des techniques traditionnelles, où toutes ces questions sont posées. Cette première œuvre fait référence à la découverte de l’utilisation du feu par nos ancêtres, ce même feu qui, dans différentes cultures, symbolise la création ou la naissance de la vie, “l’origine”. Elle le présente comme un symbole de tout ce que nous avons réduit en cendres. Les personnages principaux, représentés par un animal à trois têtes, nous montrent le côté naïf de l’existence, qui se laisse caresser ou tenter par ce qui la détruit. L’artiste aime créer ses images d’une part pleines de vie et de couleurs, mais cachant en même temps des messages plus complexes.
Depuis de nombreuses années, l’APOGEI 94 et la SIPFP SEGUIN œuvrent pour une société plus solidaire et plus inclusive. C’est dans ce cadre que sont accueillis à la SIPFP SEGUIN 35 jeunes âgés de 14 à 20 ans présentant une déficience légère avec ou sans troubles psychiques. L’enjeu pour la SIPFP SEGUIN est de préparer les jeunes vers un avenir professionnel. C’est ici que sont travaillés des notions relatives au savoir-être, au savoir-faire et à l’autonomie à travers différents ateliers : restauration, espaces verts, blanchisserie, entretien des locaux, maintenance en bâtiment et accueil logistique. A la SIPFP SEGUIN, chaque jeune décide de son emploi du temps et de son projet professionnel. Sa participation est entière et sa parole recherchée.
Pour cette œuvre collective, deux jeunes de l’APOGEI 94 et de la SIPFP SEGUIN ont repris Le Cri, réalisée par l’artiste norvégien Edvard Munch en 1893, qu’ils se sont chacun approprié par la couleur, le graphisme ou l’écriture afin d’en offrir une nouvelle interprétation à la fois singulière et plurielle.
C’est pour dénoncer le harcèlement scolaire, que les deux jeunes artistes, Staël et Nelson, ont choisi de reproduire cette oeuvre.
Cette peinture emblématique, représentant une figure aux contours déformés, poussant un cri silencieux, dans un paysage tourmenté est un moyen puissant pour susciter la réflexion sur le harcèlement scolaire. Elle permet de créer une connexion émotionnelle et de susciter l’empathie chez le public. C’est dans ce sens que ces deux jeunes artistes ont œuvré.
Anne Chargelègue est née à Poitiers en 1967, elle a grandi en Afrique et dans l’Océan indien. Arrivée à Paris en 1990 avec une formation de graphiste maquettiste, elle a été l’assistante de Roman Cieslewicz, artiste d’origine polonaise et de renommée internationale. Elle interrompt ensuite le graphisme, reprend les études et obtient une Licence en Arts plastiques à l’université Paris I Sorbonne en 1998. La peinture est la suite logique de sa réflexion et elle décide de produire et d’exposer ses toiles régulièrement.
Pour elle, les voyages et les aspects multiculturels des pays du sud où elle a vécu, restent toujours une source d’inspiration nécessaire et familière. Aussi, les arts plastiques sont une forme de thérapie qui l’aide à accepter le fait d’être malentendante. Son travail utilise le papier et la toile, l’acrylique et le pastel, des collages, et renvoie des images qui rappellent des atmosphères vivantes, colorées et poétiques.
Récemment, pour se renouveler, elle a essayé d’autres techniques que les collages et peintures acryliques sur toiles, avec des petits formats de papier couleur et un personnage qui change de posture en tenant le globe (avec du Posca et des crayons de couleurs).
« Flammes » fait partie d’une série qui a été faite pendant la période post Covid au Portugal, pour mettre fin au mal être ambiant. Le végétal présent dans ce travail remonte loin dans son enfance, avec ce lien fort avec la nature. La tête carrée et les oreilles représentent le handicap et sa perception du monde. Cette oeuvre soulève un questionnement en relation avec la planète, l’écologie, les femmes, le futur en devenir.
Nicolas Pyzik est concepteur-rédacteur, éditeur vidéo et illustrateur.
Le dessin a toujours été un fidèle allié dans sa façon de concevoir des projets. Jonglant avec formes et concepts, il essaye d’illustrer le mot juste à cheval entre plusieurs niveaux de lecture. Le regard du spectateur doit voyager, découvrir, résoudre et comprendre… Parfois synthétique, parfois alambiqué, le résultat est le fruit d’une alchimie qu’il souhaite rendre universelle.
Ce dessin est polysémique et hybride : main dans la main, tout est possible.
Flowink Myst est le pseudo de Myrto Stathatou, illustratrice, professeure d’arts appliqués, et Kremlinoise depuis 2020. Architecte de formation, elle s’installe à Paris en 2011 et débute dans des agences parisiennes en tant qu’infographiste 3D et directrice artistique. Depuis fin 2020, elle se consacre exclusivement à l’illustration d’architecture & lifestyle. Au-delà de l’esthétisme, elle cherche à présenter le quotidien, et une immense curiosité pour notre monde contemporain. L’histoire des bâtiments, des lieux, et la pop culture sont autant de sujets que l’on retrouve dans son travail. Parmi ses clients figurent des institutions culturelles telles que le Centquatre-Paris, des agences d’événementiel, des villes, mais aussi de jeunes marques et des groupes de musique.
There’s no colors est l’illustration de la pochette du premier EP du groupe de rock KIPLAN. En clin d’œil au Voyageur contemplant une mer de nuages du peintre romantique Caspar David Friedrich, elle traduit en image les compositions psychédéliques du groupe, explorant les troubles visuels liés à la forme, aux couleurs et au passage du temps.
Flowink Myst est le pseudo de Myrto Stathatou, illustratrice grecque, professeure d’arts appliqués et kremlinoise depuis 2020.
Son parcours professionnel d’architecte et infographiste 3D a exercé sur elle une fascination pour les arts visuels et l’espace urbain, qu’elle mêle dans son travail et ses créations personnelles. Son univers se compose principalement de dessins d’architecture et design, de portraits et d’illustrations lifestyle destinées aux architectes et aux maisons d’édition et de presse.
Le style de Flowink Myst est rétro réaliste contemporain. Portant une attention particulière aux petits détails et sensible aux jeux de lumière, elle emploie des techniques d’illustration architecturale à l’ancienne, qu’elle juxtapose à des sensibilités modernes, afin de transmettre des messages contemporains.
Ses illustrations sont produites sur support numérique, cependant ses techniques sont très semblables aux techniques traditionnelles (crayons, aquarelle, encre, etc.).
Flowink Myst est le pseudo de Myrto Stathatou, illustratrice grecque, professeure d’arts appliqués et kremlinoise depuis 2020.
Son parcours professionnel d’architecte et infographiste 3D a exercé sur elle une fascination pour les arts visuels et l’espace urbain, qu’elle mêle dans son travail et ses créations personnelles. Son univers se compose principalement de dessins d’architecture et design, de portraits et d’illustrations lifestyle destinées aux architectes et aux maisons d’édition et de presse.
Le style de Flowink Myst est rétro réaliste contemporain. Portant une attention particulière aux petits détails et sensible aux jeux de lumière, elle emploie des techniques d’illustration architecturale à l’ancienne, qu’elle juxtapose à des sensibilités modernes, afin de transmettre des messages contemporains.
Ses illustrations sont produites sur support numérique, cependant ses techniques sont très semblables aux techniques traditionnelles (crayons, aquarelle, encre, etc.).
Philippe Soulas est dessinateur de presse, peintre, sculpteur et Kremlinois. Il a participé à Hara-Kiri, L’Enragé, Marianne, La Gueule ouverte… et a créé le journal Politicon. En 1974, il entre à Libération, comme dessinateur d’actualité salarié.
Après sa fondation en 2010, il contribue à Siné Mensuel. Il est l’auteur de nombreux livres de dessins humoristiques. Il a également reçu de nombreux prix, parmi eux : Prix du Salon de Montréal en 1969, Prix de l’humour noir en 1974, Grand prix de l’humour vache en 1999.
« Des dessins où l’humour est toujours mêlé à une grande sensibilité et où la pertinence dans l’impertinence l’emporte sur une bienséance bien-pensante », décrit l’association « Entrez sans frapper » pour laquelle Soulas a conçu de nombreuses affiches. Cette association a pour objectif d’informer et de sensibiliser le grand public aux moyens naturels favorisant le bien être mais aussi à tout ce qui concerne l’alimentation et l’environnement.
Philippe Soulas est dessinateur de presse, peintre, sculpteur et Kremlinois. Il a participé à Hara-Kiri, L’Enragé, Marianne, La Gueule ouverte… et a créé le journal Politicon. En 1974, il entre à Libération, comme dessinateur d’actualité salarié.
Après sa fondation en 2010, il contribue à Siné Mensuel. Il est l’auteur de nombreux livres de dessins humoristiques. Il a également reçu de nombreux prix, parmi eux : Prix du Salon de Montréal en 1969, Prix de l’humour noir en 1974, Grand prix de l’humour vache en 1999.
« Des dessins où l’humour est toujours mêlé à une grande sensibilité et où la pertinence dans l’impertinence l’emporte sur une bienséance bien-pensante », décrit l’association « Entrez sans frapper » pour laquelle Soulas a conçu de nombreuses affiches. Cette association a pour objectif d’informer et de sensibiliser le grand public aux moyens naturels favorisant le bien être mais aussi à tout ce qui concerne l’alimentation et l’environnement.
Philippe Soulas est dessinateur de presse, peintre, sculpteur et Kremlinois. Il a participé à Hara-Kiri, L’Enragé, Marianne, La Gueule ouverte… et a créé le journal Politicon. En 1974, il entre à Libération, comme dessinateur d’actualité salarié.
Après sa fondation en 2010, il contribue à Siné Mensuel. Il est l’auteur de nombreux livres de dessins humoristiques. Il a également reçu de nombreux prix, parmi eux : Prix du Salon de Montréal en 1969, Prix de l’humour noir en 1974, Grand prix de l’humour vache en 1999.
« Des dessins où l’humour est toujours mêlé à une grande sensibilité et où la pertinence dans l’impertinence l’emporte sur une bienséance bien-pensante », décrit l’association « Entrez sans frapper » pour laquelle Soulas a conçu de nombreuses affiches. Cette association a pour objectif d’informer et de sensibiliser le grand public aux moyens naturels favorisant le bien être mais aussi à tout ce qui concerne l’alimentation et l’environnement.
Marcela McCormick est une artiste colombienne basée à Paris. Le partage d’expérience et la réflexion autour de l’univers de l’intime sont la base de sa pratique artistique. Sa formation de graphiste et d’artiste visuelle ainsi que son intérêt pour le design textile et l’image l’ont amenée à explorer différents médias et techniques. Le résultat sont des œuvres graphiques liées à l’univers du design et chargées de réflexions esthétiques, conférant à son travail un
caractère hybride. Son langage visuel est fortement influencé par sa culture et ses origines latino-américaines. La couleur et les paysages tropicaux qui caractérisent son univers artistique sont révélateurs du lien que l’artiste a avec ce territoire aujourd’hui si lointain, mais toujours très intime.
Depuis six ans, au moment de son installation à Paris, la pratique artistique de Marcela McCormick s’est orientée vers la peinture expérimentale sur soie en différents formats. Elle conçoit alors une série d’œuvres tissées et superposées qui mélangent deux matières différentes, le papier et la soie. Ces œuvres font écho aux expériences personnelles qui interrogent les liens entre l’ici et l’ailleurs, entre le même et l’autre. Une grande partie de son travail réflexif est lié au fait qu’elle travaille avec les mains. Ses dernières explorations techniques avec cette matière, la soie, l’ont amenée à réfléchir sur sa versatilité, sa douceur et sa résistance.
Vénus est une œuvre qui fait partie d’une exploration, elle évoque l’expérience intime de découverte qui permet des lectures et suscite des réflexions autour de notre propre identité. Cela nourrit nos relations avec les autres, envers nous-mêmes et avec la nature. Une gamme de couleurs vives, en arrière-plan contraste avec la neutralité du blanc. La silhouette d’une femme se dessine avec les traits du papier découpé, qui a un double rôle : celui de dessiner et celui de laisser passer la couleur.
Viviane Morizet est une artiste du Kremlin-Bicêtre dont la pratique artistique fait partie du quotidien. C’est avec un carnet de croquis sous le bras qu’elle part travailler tous les matins, elle y esquisse alors le métro et les gens qu’elle y croise. Elle se tourne ensuite vers le dessin architectural. Elle esquisse les édifices de la ville et beaucoup de bâtiments anciens de l’Hôpital du Kremlin-Bicêtre. Sa pratique artistique l’a toujours enchantée et elle tient à la rendre responsable sur le plan écologique. Elle effectue ainsi ses dessins sur des cartons d’emballages alimentaires, un choix qui l’emmène à l’âge de la retraite à étendre son champs d’action plastique sur du plus grand format. Viviane Morizet exporte ainsi sa pratique sur du papier journal, notamment le journal hebdomadaire « Le Démocrate de L’Aisne ». Elle projette sur ce médium les châteaux, palais et cathédrales de France, comme avec cette œuvre : Vue extérieur partielle du Louvre, sous Charles V. Le journal n’est quant à lui pas choisi au hasard, car il est le dernier hebdomadaire français composé avec des caractères en plomb, et son imprimerie est ainsi classée monument historique depuis juillet 2022. Il sert d’autant plus le sujet de l’œuvre, les monuments historiques étant ainsi eux même reproduits sur un médium reconnu comme une part importante du patrimoine français.
Fella Ghoumane est une artiste autodidacte. Kremlinoise depuis 25 ans, elle passe son enfance à Tunis et garde un profond amour pour la Tunisie qui demeure une source d’inspiration. Elle arrive à Paris en 1979 après de longues études, dont un enseignement du droit en langue arabe en Algérie. Son cheminement vers l’art a d’abord été un peu particulier. Entre 1982 et 2002, elle alterne entre diverses activités professionnelles dans lesquelles elle a, toutefois, toujours voulu et su exprimer sa créativité et y intégrer une dimension artistique : que ce soit la coiffure, la sténographie, le tricot dans une maison de création, ou encore la cuisine dans son propre restaurant installé aux Gobelins pendant 12 ans. Elle partage sa passion autour d’elle autant que possible. Après avoir travaillé dans le domaine de la petite enfance, elle quitte cet emploi trois ans avant sa retraite pour se consacrer, enfin, à son objectif : l’art de créer.
Fella Ghoumane a été attirée par l’art dès les petites classes à Tunis, où elle avait déjà quelques prédispositions en dessin qu’elle pratiquait avec assiduité, encouragée par ses enseignants. En 2015, elle commence des ateliers de moulage, de sculpture et de dessin pour se perfectionner. Elle aime manipuler : ainsi, même si elle apprécie l’acrylique, le pastel sec, l’huile, l’aquarelle ou le sable, elle porte une attention particulière à la sculpture sur béton cellulaire, qui est une matière agréable à travailler. Elle puise son inspiration des impressionnistes, des orientalistes et de différents artistes tels que Picasso, Matisse ou Delacroix, et de ses rencontres et voyages en Afrique, Asie, Caraïbes ou Etats-Unis.
Son œuvre Buste et coiffe d’une dame africaine est une sculpture qui est faite en hommage à la négritude et à la cause des femmes noires – un travail en continuité avec une oeuvre peinte d’une femme noire à moitié nue. Inspirée par un voyage au Sénégal, l’artiste remarque comment celles-ci travaillent dans les champs en Casamance, et dans les mangroves pour ramasser les huîtres, où elles portent des objets lourds sur leurs têtes. Elle trouve cela très courageux, et l’immortalise par ce portrait qui lui prit plusieurs séances de travail pleines de poussière et de bruit pour réduire de grands blocs d’environ 60 à 65 cm de hauteur avec des scies et des ciseaux, les façonner et leur donner cette forme élégante. La coiffe remplace en quelque sorte les lourdes charges. Cette coiffe est pour elle ce que la bigoudenne est pour une belle bretonne !
M’hamed Kadri est habitué des séries, et aime peindre sur le bois, puisque les plus vieilles peintures qui existent sont sur pierre et sur bois. Il utilise souvent des matériaux de récupération, s’inscrivant dans le mouvement de l’Arte Povera avec l’utilisation d’objets voire de déchets du quotidien dans ses œuvres. Pour la série dans laquelle s’inscrit cette œuvre, le seul matériau neuf est la peinture, qui à l’époque de sa création coûtait cher à l’artiste. M’hamed Kadri aime l’aspect brut de l’œuvre, il aime le fait que chacun puisse la posséder, qu’on puisse la transmettre sans qu’elle ne s’abîme.
Cette œuvre est issue d’une série de 30 hauts reliefs, série effectuée lors de l’élection présidentielle de 2002, quand la gauche a perdu au premier tour et que l’extrême droite est donc arrivée au second tour. L’artiste a imaginé des bonhommes oranges pour représenter les citoyens du monde. Ainsi, ces 30 citoyens sont tous faits de cette pâte orange, modelée dans une forme fantomatique, et chacune de ces formes, pour se distinguer, contient un objet. C’est ce qui donne le volume à l’image, le palpable de chacun. Certains la portent sur la poitrine comme dans cette œuvre, d’autres sur les pieds, les jambes, le visage. Cet objet que chacun porte ou contient, c’est le contenu de chacun, pour dire : « on est tous pareils et on est tous différents », et c’est cette similitude et cette différence qui nous unissent.
Ce masque facial en bois et pigments vient de Côte d’Ivoire. Il s’agit d’un objet de remplacement potentiellement fabriqué par le même sculpteur, alors que l’original a été vendu, récolté, volé ou détruit. Cet objet a servi.
Le visage ovale de ce masque Baoulé est ceint d’une collerette dentelée qui l’encadre et le magnifie, et terminé par un petit tenon. Les arcs sourciliers en demi-cercles se rejoignent au sommet de l’arête nasale marquée de deux scarifications en relief, annonçant le nez finement ciselé. La petite bouche est prognathe. Les yeux plissés fendus sont rehaussés de pigments blancs. Des scarifications rythment les tempes.
Mmn2 et LTn8 sont deux sculptures créées par l’artiste kremlinoise Micheline Ferret, une artiste kremlinoise plasticienne et pluridisciplinaire. Ces œuvres, au-delà d’un aspect esthétique et intellectuel, sont des lampes, des objets utilitaires certes mais qui portent en eux l’expression d’une singularité.
Plus qu’une singularité, les luminaires créés par Micheline Ferret sont le reflet de son histoire et de ce à quoi elle croit.
Une anecdote en est le reflet. Elle était employée dans une grande entreprise. Y est organisée une fois par semaine une chorale ouverte à tous les salariés, un rendez-vous hebdomadaire auquel elle se rend avec assiduité. Elle finit par y forger de nouvelles accointances, entre autres avec Ahmed qui y travaille comme cantinier. Elle a alors déjà commencé à fabriquer des objets avec des matériaux de récupération et a posé sur son bureau un de ses premiers prototypes de luminaires qui avait attiré l’œil d’Ahmed… Un jour, elle lui demande s’il lui serait possible de récupérer pour elle de grandes boites de conserve utilisées à la cantine : « Une heure après, il débarquait dans mon bureau avec un sac poubelle entier de boîtes vides, qui avaient contenu les haricots verts, petits pois et carottes mangés à la cantine. Quel bonheur. Je me souviens encore du sourire d’Ahmed, son sourire était franc, joyeux, et moi, j’étais contente. Mmn2 est née de ce moment merveilleux d’humanité et de ce sourire. »
Pour Micheline Ferret, la fabrication de ces luminaires répond à un besoin impérieux de création. Si pour elle, ces luminaires transmettent un message d’espoir, il n’est rien qui, récupéré dans une poubelle, ne puisse être littéralement porteur de « lumière ». Elle ne sait ce qu’ils évoquent dans l’œil du quidam, peut-être peu de chose. Pourtant, il suffit parfois d’une étincelle même dérisoire pour y voir plus clair…
Mmn2 et LTn8 sont deux sculptures créées par l’artiste kremlinoise Micheline Ferret, une artiste kremlinoise plasticienne et pluridisciplinaire. Ces œuvres, au-delà d’un aspect esthétique et intellectuel, sont des lampes, des objets utilitaires certes mais qui portent en eux l’expression d’une singularité.
Plus qu’une singularité, les luminaires créés par Micheline Ferret sont le reflet de son histoire et de ce à quoi elle croit.
Une anecdote en est le reflet. Elle était employée dans une grande entreprise. Y est organisée une fois par semaine une chorale ouverte à tous les salariés, un rendez-vous hebdomadaire auquel elle se rend avec assiduité. Elle finit par y forger de nouvelles accointances, entre autres avec Ahmed qui y travaille comme cantinier. Elle a alors déjà commencé à fabriquer des objets avec des matériaux de récupération et a posé sur son bureau un de ses premiers prototypes de luminaires qui avait attiré l’œil d’Ahmed… Un jour, elle lui demande s’il lui serait possible de récupérer pour elle de grandes boites de conserve utilisées à la cantine : « Une heure après, il débarquait dans mon bureau avec un sac poubelle entier de boîtes vides, qui avaient contenu les haricots verts, petits pois et carottes mangés à la cantine. Quel bonheur. Je me souviens encore du sourire d’Ahmed, son sourire était franc, joyeux, et moi, j’étais contente. Mmn2 est née de ce moment merveilleux d’humanité et de ce sourire. »
Pour Micheline Ferret, la fabrication de ces luminaires répond à un besoin impérieux de création. Si pour elle, ces luminaires transmettent un message d’espoir, il n’est rien qui, récupéré dans une poubelle, ne puisse être littéralement porteur de « lumière ». Elle ne sait ce qu’ils évoquent dans l’œil du quidam, peut-être peu de chose. Pourtant, il suffit parfois d’une étincelle même dérisoire pour y voir plus clair…
Designer et coloriste de métier dans une précédente phase de sa vie, Geneviève Sengissen poursuit aujourd’hui des recherches de couleurs, composition et matériaux en s’inspirant de la nature. Son but est de produire des compositions colorées, utilisant les ramifications et structures du végétal pour inspirer des pensées joyeuses et changeantes. Elle produit des motifs à partir d’encre, de feutre, qu’elle découpe. Elle travaille des fonds et matières pour la composition. Elle réunit des tissus, des petits bouts de matières brillantes et colorées (plastiques, motifs créés en fimo, balsa peint, papiers colorés) qu’elle réinvestit, recycle dans ses tableaux.
Cette recherche se développe sur les cadres toilés, comme cette pièce, mais aussi sur des carnets et des cahiers de collage. Ces créations permettent de faire vivre un espace onirique et ouvert où le regard peut construire ses propres significations et imaginaires.
En retraite depuis 2001, Nicole Dufour s’est demandé comment occuper ce temps libre. Avec l’association “Echange Patchwork” du Kremlin-Bicêtre, elle fait un essai l’année de sa retraite, et depuis, elle est présente tous les mardis à l’atelier.
Cette carpe est brodée selon la méthode japonaise du “sashiko”, une forme de broderie traditionnelle japonaise qui permet la création de motifs placés en jouant sur la répétition et la géométrie de petits points, le mot sashiko 刺し子 signifiant “petits point”s ou “petites coutures”.