L’Université populaire permanente fait sa rentrée ! Depuis 2021, l’Université populaire permanente vous informe et vous questionne sur des thématiques diverses et variées : valeurs de la République, amour, Ecole, 5G, vacances.
Pour cette nouvelle édition, la ville vous propose d’aborder de nouveaux sujets qui clivent et structurent la société d’aujourd’hui ! Cette année la liberté d’expression, les effets des réseaux sociaux, l’apprentissage de l’égalité femme/homme, et l’avenir des BRICS seront à l’honneur.
Retransmise en direct sur le site de la ville et sur son compte Facebook, la conférence était conduite par Patrick Weil, directeur de recherche au CNRS et historien spécialiste des questions de citoyenneté et d’immigration et Ghislaine Hudson, proviseure honoraire du lycée Darius-Milhaud et médiatrice de l’Éducation nationale. Tous deux ont été membres de la commission Stasi, qui avait été chargée en 2003 par le Président Jacques Chirac de réfléchir à la façon de faire vivre la laïcité à notre époque. À l’issue de leur intervention, les deux conférenciers ont répondu aux questions que les Kremlinois ont pu leur poser via le compte Facebook de la ville.
Alors que la 5G va d’abord servir à avoir une communication ultra-rapide entre les objets connectés, son utilité absolue est remise en cause car cette fois-ci, elle n’a pas pour but d’améliorer les performances de nos smartphones. En effet, cette nouvelle technologie doit permettre de développer notamment les smart cities par le biais de parkings connectés, d’éclairage public intelligent ou encore favoriser les maisons connectées (frigidaires, télés, ordinateurs, machines à café connectées). Avec plus de 30 milliards d’objets connectés dans le monde actuellement et une augmentation de 20% tous les ans, quels sont les enjeux pour la 5G ? Se pose également la question de la souveraineté numérique et de la protection des données personnelles à l’heure où les acteurs des télécoms du monde entier mènent une course impitoyable pour gagner les parts de marché. Dans ces conditions, quel acteur et quelle protection des données pour la France ? Retrouvez la retransmission de la conférence en ligne animée par le journaliste Maxime Trédan et les deux intervenants Jacques Moulin, directeur général d‘Idate Digiworld et Gauthier Roussilhe, auteur de La controverse de la 5G.
Selon les calculs de l’Union sociale pour l’habitat, entre 65 et 70% de la population française est éligible à un logement social. Or, le temps d’attente entre la demande et son attribution en Ile-de-France est en moyenne de 33 mois, soit près de trois ans. En parallèle, d’autres dispositifs permettent de limiter le coût du loyer notamment dans le parc privé : encadrement, construction de logements neufs à coût maitrisé, aides personnalisées au logement. Cependant, cet ensemble de mesures ne constitue pas une politique sociale du logement claire et identifiée pour répondre à tous les défis actuels. La conférence en ligne était animée par la journaliste Antonella Francini et les deux intervenants Catherine Sabbah, présidente de l’institut des Hautes Etudes pour l’Action dans le Logement (IDHEAL) et Eddie Jacquemart, président de la Confédération Nationale du Logement. La web-conférence était retransmise en direct sur la page Facebook de la ville.
En tant que commune de la Métropole du Grand-Paris, le Kremlin-Bicêtre est particulièrement impacté : prolongation de la ligne 14 dans le cadre du projet du Grand Paris Express, mise en place de la zone à faibles émissions (ZFE), installation de la coronapiste avenue de Fontainebleau font partie des problématiques locales auxquelles la municipalité est confrontée. A ce titre, une commission a été créée. Depuis février, la commission extra-municipale sur les mobilités réunit des élus, des Kremlinois et des associations pour échanger autour des mobilités et des déplacements au Kremlin-Bicêtre. Afin de sensibiliser et associer chaque Kremlinoise et Kremlinois, la Ville a proposé une conférence en ligne le Mercredi 23 juin à 20h30 sur la plateforme Zoom, retransmis en direct sur la page Facebook de la ville dans le cadre de la programmation des Assises de l’écologie populaire avec : Mariane Thébert, chercheuse associée au Laboratoire Ville Mobilité Transport Sébastien Bailleul, directeur régional de Wimoov Animée par Antonella Francini
Intervenants : Paul Cébille, chargé d’études senior à l’IFOP, spécialisée dans les études d’opinion et les dispositifs de consultations citoyennes et Quentin Dupetit, membre du Conseil d’administration de Démocratie Ouverte.
Intervenants : Sophie Bernard, titulaire d’un doctorat de l’Université Paris Nanterre, elle est chercheure à l’Institut de Recherche Interdisciplinaire en Sciences Sociales (IRISSO) depuis 2006 et membre Junior de l’Institut Universitaire de France depuis 2015. Autrice de Le nouvel esprit du salariat, elle est également professeure de sociologie à l’Université Paris Dauphine depuis 2017. Ses recherches portent sur la sociologie du travail et de l’emploi. Jean-Yves Boulin, chercheur associé à l’IRISSO, il est membre d’ATEMIS (Laboratoire privé fondé par des économistes, ergonomes, sociologues et consultants sur le thème de l’Analyse du Travail et des Mutations de l’Industrie et des Services – ATEMIS) et également vice-président de l’association Tempo territorial. Il travaille notamment sur le temps de travail. Il a co-écrit ce sujet Les batailles du dimanche.
Intervenants : Nadjet Ghemzi de l’association FakeOff, première association de journalistes issus essentiellement du monde de l’audiovisuel à s’engager pour le développement de l’esprit critique et la lutte contre la désinformation de masse chez les jeunes. Nadjet est journaliste d’investigation et grand reporter pour les chaînes de télévision françaises et internationales, elle a notamment réalisé des reportages et documentaires pour France Télévision, M6, Arte et Al Jazeera.Elle a rejoint l’association Fake Off en 2015 après les attentats de Charlie Hebdo. Philippe Granarolo, philosophe, auteur de Fake News et post vérité.
Intervenants : La ligue contre l’obésité, premier organisme non gouvernemental français qui regroupe tous les acteurs qui aident à la prévention et à la lutte contre la maladie de l’obésité. Sébastien Czernichow, chef du service de nutrition à l’hôpital européen Georges Pompidou, professeur de nutrition à l’université Paris-Descartes et chercheur à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM).
Pour en parler : Marc Pili, délégué général de Vacances Ouvertes. Aurélie Condevaux, maître de conferences à l’institut de Recherche et d’Etudes Supérieures du Tourisme (l’IREST) à l’Université Paris 1 Panthéon- Sorbonne et membre de l’Equipe Interdisciplinaire de Recherches sur le Tourisme (l’EIREST).
Intervenants : Pascal Lardellier, professeur en sciences de la communication à l’université de Bourgogne (Dijon). Auteur de plusieurs ouvrages de sociologie, dont, notamment, Le Coeur Net. Célibat et amours sur le Web (Belin, 2004), Les Nouveaux rites. Du mariage gay aux Oscars (Belin, 2005), Le Pouce et la souris : Enquête sur la culture numérique des ados (Fayard, 2006). Gilles Tiberghien, philosophe et professeur à l’université Paris-Sorbonne et auteur de Aimer, une histoire sans fin.
Intervenants Jérémie Peltier, directeur des études de la Fondation Jean-Jaurès et auteur de La fête est finie ? Pauline Valade, agrégée et docteure en histoire moderne, chercheuse au sein du CEMMC de Bordeaux Montaigne et auteur de Le Goût de la joie. Réjouissances monarchiques et joie publique à Paris au XVIIIe siècle.
Les intervenants : Catherine Grangeard, psychanalyste, elle est engagée dans la dénonciation de la fabrique de l’obésité par les diktats visant la minceur. Phillipe Liotard, anthropologue, il s’intéresse aux modifications que les humains font sur leur corps, depuis celles qui sont opérées par l’éducation jusqu’aux modifications plus invasives qui recourent au scalpel et aux aiguilles, à des fins esthétiques, fonctionnelles ou identitaires
Les intervenants : Françoise Gadet, professeure émérite de sociolinguistique à l’université de Nanterre et membre du collectif les Linguistes atterrées, elle est notamment l’autrice de La variation sociale en français et Les parlers jeunes dans l’Ile-de-France multiculturelle. Jean Pruvost, professeur émérite de lexicologie et de lexicographie de l’Université de Cergy-Pontoise. Il a dirigé un Master Sciences du langage ainsi que le laboratoire CNRS Lexiques Dictionnaires Informatique. Il est par ailleurs Directeur éditorial des Éditions Honoré Champion.
Les intervenantes : Marie Höel, chargée de mission responsabilité sociétale à la Fédération Française de Basketball, elle est diplômée du Master EGAL’APS : « Égalité dans et par les Activités Physiques et Sportives », master unique en France qui associe les études sur le genre et les STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives). Anne Schmitt, sociologue du sport, du genre et du corps et maîtresse de conférence, ses travaux de recherche se situent dans le champ de la sociologie du sport et s’articulent autour des problématiques liées aux inégalités sexuées. Dans son travail doctoral, elle étudie et compare les inégalités sexuées dans les programmes scolaires de surf et de voile à travers une dimension comparative internationale.
Habituellement la conférence de janvier reprend la thématique de la nuit de la lecture, il est proposé cette année de faire une conférence sur la liberté d’expression dans le cadre de la commémoration des 10 ans après les attentats de Charlie Hebdo en lien avec la programmation sur la laïcité qui sera proposée entre décembre et janvier.
Dans les années 90, une nouvelle science est née dans un laboratoire de recherche de l’université de Stanford : la captologie. Cette discipline vise à « changer les attitudes ou comportements des utilisateurs, par la persuasion et parfois même la coercition ». 30 ans plus tard, la connaissance crée par ce laboratoire a influencé les interfaces, designs et algorithmes des réseaux sociaux que nous utilisons quotidiennement, aliénant au passage les utilisateurs qui y passent souvent plusieurs heures par jour. Pourtant, des chercheurs de l’Iowa State University ont démontré qu’au-delà de 30 minutes d’utilisation quotidienne, les réseaux sociaux présentent des risques pour notre santé mentale.
53 % des filles et des jeunes femmes ont été victimes de sexisme ou en ont été témoins dans leur scolarité, 3 sur 10 de harcèlement sexuel (28 %) ou d’agressions sexuelles – dont viol (25%). 1 jeune femme sur 3 a déjà eu peur d’être victime de cyber harcèlement à l’école, C’est un des constats édifiants du baromètre des violences de genre à l’école en France publié le 25 janvier 2024 par l’ONG Plan International France.Mais quel rôle doit-on attribuer à l’école dans cette régression des discours et des actes d’égalité entre filles et garçons ?
Nouvelles alliances, nouveaux membres, montée en puissance, défiance envers les pays occidentaux…
La dette de la France doit-elle nous inquiéter ?