Parce que le savoir doit être accessible au plus grand nombre, la ville du Kremlin-Bicêtre propose des temps d’échanges et de réflexions sur des thématiques diverses et variées. Toujours à la portée de tous, avec la participation d’universitaires, d’experts ou de scientifiques, ce nouveau calendrier s’ouvrira par un cycle de conférences intitulé : « Il était une fois la vie : de notre conception à la mort ». Jusqu’au mois de décembre, les thèmes de l’éducation à la sexualité, du plaisir féminin ou encore de l’influence sur les désirs et fantasmes sexuels.seront évoqués successivement et sans tabous.
Dans les années 90, une nouvelle science est née dans un laboratoire de recherche de l’université de Stanford : la captologie. Cette discipline vise à « changer les attitudes ou comportements des utilisateurs, par la persuasion et parfois même la coercition ». 30 ans plus tard, la connaissance crée par ce laboratoire a influencé les interfaces, designs et algorithmes des réseaux sociaux que nous utilisons quotidiennement, aliénant au passage les utilisateurs qui y passent souvent plusieurs heures par jour. Pourtant, des chercheurs de l’Iowa State University ont démontré qu’au-delà de 30 minutes d’utilisation quotidienne, les réseaux sociaux présentent des risques pour notre santé mentale. Récemment, des députés ont déposé une proposition de loi pour interdire l’accès aux écrans chez les enfants de moins de trois ans, cette problématique est-elle un enjeu de santé publique ? Comment se prémunir contre les dangers des réseaux sociaux ? Un sevrage est-il possible pour les nouvelles générations ? Est-il possible de consommer raisonnablement les réseaux sociaux ou le risque d’addiction est-il trop important ?