De la naissance de la commune en passant par des anecdotes locales jusqu’à l’évolution de la commune telle que nous la connaissons aujourd’hui, Mémoire Vive vous propose une lecture historique à l’aune de 125 ans de vie locale. Bon voyage !
Entre 1845 et 1960 s’élevait tout autour de Paris, aux pieds des fortifications protégeant la capitale, une zone interdite de construction, où s’entassait une population de miséreux dans des baraquements de fortune.
Nous aurions du mal à imaginer aujourd’hui des drapeaux de la Marine flotter sur le fort de Bicêtre, à des milles marins des ports militaires. Pourtant, il y a 150 ans et quelques jours, Paris, encerclé par les armées prussiennes, fut pendant six mois protégé par des marins.
Bâtiment phare du Kremlin-Bicêtre depuis 1913, l’usine de charcuterie Géo emploie jusqu’à 1 500 personnes au plus fort de son activité. Une histoire qui prend fin en 1997, avec la délocalisation de l’entreprise.
Le 13 décembre 1896, la loi érigeant Bicêtre en commune distincte de Gentilly est adoptée. Mais, avant d’en arriver là, vingt ans de batailles juridiques et de chicanes électorales auront été nécessaires.
Fin 1896 – Après une longue bataille juridique, Le Kremlin-Bicêtre s’est séparé de Gentilly pour devenir une commune autonome. Mais pour le nouveau conseil et son premier maire, Eugène Thomas, tout reste à bâtir.
Entre la fin de la Première guerre mondiale et le début de la Seconde, Le Kremlin-Bicêtre a vécu au rythme des crises successives. Crise sanitaire, crise alimentaire, crise du logement, crise sociale, crise politique : rien, ou presque, n’aura été épargné aux Kremlinois.
De 1940 à 1944, la France vit sous la botte nazie. Au Kremlin-Bicêtre, tandis que les mouvements de résistance sont durement réprimés par l’occupant, Georges Gérard, le maire de la ville, choisit de prêter allégeance au maréchal Pétain. Une attitude qui ne lui sera pas pardonnée.
Maire du Kremlin-Bicêtre de 1947 à 1983, Antoine Lacroix a marqué la ville de son empreinte. Ses 36 ans de mandature sont marqués par plusieurs défis à relever : logement, expansion démographique et déclin des entreprises artisanales.
Au sortir de la Guerre, la période de la reconstruction voit émerger nombre d’initiatives coopératives originales dans le domaine du logement. Au Kremlin-Bicêtre, l’expérience des Castors va marquer la mémoire locale.
Révolution au Kremlin-Bicêtre. Avec l‘arrivée du Métro, un « serpent de terre » du débat politique local voyait enfin le jour…en souterrain, le 10 décembre 1982 !